Vincent-Mahé : "J’ai vécu mon premier match de l'AS Monaco face à Saint-Etienne"
C’est une affiche qui a une signification spéciale pour lui ! Habitant de Reillanne dans les Alpes-de-Haute-Provence, Vincent-Mahé est supporter de l’AS Monaco depuis « tout petit », grâce à son papa qui lui a transmis la fièvre rouge et blanche. Alors avant la reprise de la Ligue 1 McDonald’s entre le club de la Principauté et l’ASSE samedi (21h), retour sur son premier match au stade à l’âge de 9 ans, lorsque Ludovic Giuly et ses coéquipiers avaient renversé le scénario en 2001. Rencontre 🎙️
Bonjour Vincent-Mahé. Tout d’abord, comment es-tu tombé amoureux du Club ?
Je suis supporter de l’AS Monaco depuis que je suis en âge de m’intéresser au foot, grâce à mon papa. C’est lui qui nous avait emmené pour la première fois au Stade Louis-II avec mon frère, lors de la victoire 5-3 face à Saint-Etienne, au cours de la saison 2000-2001.
Ça reste un souvenir mémorable pour moi, déjà parce qu’il s’agit d’un des plus beaux matchs que j’ai eu la chance de voir en termes de scénario. Car il me semble que l’on perd 2-0 à la mi-temps, et au final on s’impose 5-3, donc ça m’a lié définitivement à ce club magnifique qu’est l’AS Monaco.
Quelle était l’atmosphère autour de la rencontre ?
J’avais à peine 10 ans, et je me souviens que j’étais très impressionné car c’était ma première fois au stade. Aux abords du stade à Fontvieille, l’ambiance montait d’un cran, donc je restais près de mes parents car c’était impressionnant cette foule qui se dirigeait vers le stade.
Mais ils étaient tous très sympas avec moi, que ce soit les supporters monégasques ou même les Stéphanois. Mon frère était plus petit, donc encore un peu plus intimidé, mais c’était top !
Cette première en famille avait donc une saveur toute particulière…
Exactement, avec mes parents et mon petit frère qui avait 7 ans à l’époque. C’était notre premier match tous ensemble au stade. Donc ça restera forcément gravé à vie. Nous étions en Premières E ou F, avec une vue dégagée et les tribunes étaient enflammées, c’était top.
D’ailleurs j’ai récemment revu le résumé sur YouTube, ça m’a rappelé que le scénario avait été dingue, et que nous étions euphoriques à la fin, après avoir eu des mines défaites à la pause. Pour une première, c’était génial, et c’est un souvenir que je n’oublierai jamais !
Quels étaient tes joueurs préférés à l’époque ?
Personnellement, j’ai toujours aimé les offensifs, donc je dirais Ludovic Giuly, Shabani Nonda et Marcelo Gallardo aussi qui était fantastique ballon au pied, il avait une technique et une classe folles ! En gros tout le secteur offensif, car il faut avouer qu’on avait une belle armada à cette époque.
Est-ce la seule fois où tu as eu l’opportunité de voir un AS Monaco – Saint-Etienne ?
Alors non, puisque j’ai eu la chance d’assister trois fois à cette affiche au Stade Louis-II. En 2001 donc, mais aussi l’année du titre en 2017, où c’était mémorable avec un stade plein et une super fête avec les joueurs sur le podium à la fin. Mais je me souviens aussi d’un match en 2005 où il y avait eu 1-1.
Javier Chevanton avait ouvert le score très tôt et Julien Sablé avait égalisé. Je m’en rappelle car j’avais loupé le but de Chevanton, puisque j’étais au cinéma avec mes parents pour voir Star Wars – La Revanche des Sith, et j’avais loupé le début (sourire). Donc oui, j’ai une histoire spéciale avec Saint-Etienne.
Dommage, car à ce match il ne fallait pas arriver en retard…
D’autant qu’il y avait une belle ambiance ce jour-là, le stade était plein ! Et vu le niveau de clameur quand j’étais dans les couloirs, je me doutais que c’était un but pour nous et pas contre nous. En arrivant, j’avais vu notre bon vieux tableau noir avec le score écrit en orange et le 1-0 but de Cheva’.
Pour revenir au match du titre en 2017, comment as-tu vécu cet événement ?
C’était un soir de sacre, donc même si ce n’était pas fait mathématiquement, on savait que ça allait le faire. C’était important que ça se fasse à domicile, avec tous les supporters, car ensuite on terminait le championnat à Rennes. Ç’aurait été vraiment dommage de soulever le Trophée là-bas !
C’était dingue, le stade était à guichets fermés. J’ai souvenir d’un match cadenassé jusqu’au premier but de Kylian Mbappé. Et à la fin, le clou du spectacle avec Valère Germain, l’enfant du club et du pays qui inscrit le but du titre. Un très grand moment !
Était-ce symbolique pour toi que ce soit deux joueurs formés à l’Academy qui entérinent ce 8e sacre ?
Je trouve que c’était le point d’orgue parfait d’une saison exceptionnelle. Il fallait que ce soit un enfant du Rocher qui y mette un point final !
Raconte-nous la fête au moment de la remise du Trophée…
C’était génial, le stade était en liesse, c’était exceptionnel. On aurait voulu pénétrer sur la pelouse comme lors de la remontée en Ligue 1, mais ça n’avait pas été possible. Malgré tout, c’était fantastique de voir le stade en fête avec ce feu d’artifices. Le cadre était dingue aussi, avec le podium sous les arches. C’était top. Ça restera un très joli moment que je n‘oublierai jamais !
