Valère Germain, l’enfant du Club, symbole de la renaissance
Il est un de ces jeunes talents qui sont nés et ont éclos en Principauté, avant de voler de leurs propres ailes. Valère Germain a absolument tout connu au pied du Rocher, de sa formation au sein de l’Academy, à la joie de remporter un titre de champion, sans oublier les années de purgatoire en Ligue 2. De tout ce parcours, il retient le meilleur, comme il nous l’avait confié récemment devant la caméra du Club.
Le club d’une vie !
« L’AS Monaco c’est mon Club, celui qui m’a formé, avec qui j’ai gagné des titres et qui m’a façonné en tant que footballeur, mais aussi en tant qu’homme ! J’ai connu mes plus belles émotions ici, donc ça représente beaucoup de choses pour moi », expliquait-il avec émotion, au moment de se remémorer ses années monégasques. Car l’aventure débute (très) tôt pour Valère, qui rejoint le centre de formation dès l’âge de 15 ans.
⏳ 𝗘𝗻 𝘁𝗲̂𝘁𝗲-𝗮̀-𝘁𝗲̂𝘁𝗲 𝘄/ 𝗩𝗮𝗹𝗲̀𝗿𝗲 𝗚𝗲𝗿𝗺𝗮𝗶𝗻.
"J'ai vraiment tout connu avec ce Club"
🎬 Rendez-vous ce soir à 18h00 pour l'entretien complet. pic.twitter.com/eA6O1ggiyh
— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) February 17, 2022
Champion dès l’Academy
Issu du Pôle Espoirs de Châteauroux, l’attaquant fait d’abord ses armes dans les catégories de jeunes, où il côtoie Frédéric Barilaro. Il va notamment remporter le titre en CFA – équivalent de la National 2 aujourd’hui -, catégorie dans laquelle évoluent alors les réserves de clubs professionnels.
Après avoir empilé les buts dans une équipe où figure notamment Nicolas N’Koulou, Valère rejoint ensuite le groupe pro’ pour mener de front l’opération maintien en 2011, pendant que ses « petits frères » remportent la Coupe Gambardella.
Artisan de la remontée dans l’élite
Malheureusement le Club descend à l’échelon inférieur avec ses jeunes lieutenants, et débute une période de transition. Après une première saison d’adaptation, marquée par le rachat de l’AS Monaco par le Président Dmitry Rybolovlev, la deuxième est finalement la bonne. Le fils de Bruno, ancienne gloire de l’OM, qui a connu tout petit la victoire en Coupe des Clubs Champions en 1993, est un artisan majeur du retour dans l’élite (14 buts, 9 passes décisives).
Avant l’apprentissage du (très) haut niveau
Aux côtés de Danijel Subašić, Andrea Raggi ou encore Nabil Dirar, il fait ainsi son come-back en Ligue 1, pour vivre ses plus belles années au pied du Rocher. Renforcé mentalement, il grandit désormais aux côtés de grands joueurs, parmi lesquels Dimitar Berbatov ou encore Radamel Falcao, qui le marquera à vie ! Arrivés à la deuxième place en 2013-2014 sous les ordres de Claudio Ranieri, établissant même un record de points, les Rouge et Blanc retrouvent du même coup l’Europe.
2017, une année à jamais gravée !
Valère Germain participe à trois matchs de la campagne de Ligue des Champions, qui voit notamment l’AS Monaco réaliser un exploit en sortant Arsenal au stade des huitièmes de finale. Mais c’est bien en 2016-2017, après un prêt fructueux, que l’ex numéro 18 va se révéler aux yeux de tous. Il forme ainsi un duo inarrêtable et complémentaire avec El Tigre, accompagnant l’émergence d’un autre talent formé en Principauté : Kylian Mbappé.
Une épopée formidable
Avec 10 buts marqués et 4 assists en 36 apparitions en Ligue 1, il est un des acteurs majeurs du huitième titre de champion de France. C’est d’ailleurs son but face à Saint-Étienne qui offre le trophée tant attendu aux hommes de Leonardo Jardim ! Une consécration pour cette génération dorée, qui s’offre en parallèle une magnifique épopée en Ligue des Champions, avec entre autres des victoires de prestige contre Manchester City et le Borussia Dortmund.
Jusqu’au bout au service du collectif
Buteur au retour face aux Allemands au Stade Louis-II sur son premier ballon (succès 3-1), il touche du doigt le rêve d’égaler son paternel. La marche sera finalement trop haute, mais qu’importe, Valère aura marqué l’histoire de l’AS Monaco à son échelle. Avec plus de 200 capes avec la Diagonale sur les épaules (202 matchs, pour 53 buts et 20 passes), l’enfant du pays aura porté haut les couleurs rouge et blanche, jusqu’à rejoindre le club de cœur de son papa.
Pour tout ce qu’il a accompli sous la bannière monégasque, pour ses efforts afin de ramener le Club à la place qu’il mérite, Valère restera dans les mémoires de tous les amoureux de l’institution.
