Un jour au coeur… de la Team Performance de l’AS Monaco
Premier stage et deuxième semaine de prépa’ bouclés pour les joueurs de l’AS Monaco. Nichés dans la vallée de Zell Am See, au pied des montagnes autrichiennes, pour un cycle de rodage en vue du 3e tour préliminaire aller de Ligue des Champions – qui aura lieu le 3 ou 4 août prochain -, les Rouge et Blanc ont déjà effectué un bon travail au niveau foncier.
Première étape validée par un succès à Salzbourg
Des efforts récompensés par une victoire pour le premier amical des Rouge et Blanc face au Red Bull Salzbourg (3-1). Sous la direction du coach, Niko Kovac, et encadrés par le département performance du staff, les partenaires de Cesc Fàbregas, qui a démarré sa 19e préparation en carrière, ont pu profiter d’un accompagnement poussé.
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« Nous recueillons toutes les données chaque matin »
Depuis octobre dernier, et l’arrivée au Club de James Bunce, la Team Performance a ainsi pris de l’ampleur, ne laissant aucune place au hasard dans la gestion de l’effort. « Notre équipe est composée de différents corps de métier : des préparateurs physiques, des sport scientists, du personnel médical, des nutritionnistes, un psychologue et un médecin, énumère ainsi le Britannique. Nous réalisons des examens médicaux régulièrement avec les joueurs, des séances de kiné tous les jours. Nous avons également des outils pour surveiller chaque mouvement, contrôler leur sommeil et ce qu’ils mangent. Nous recueillons toutes ces données et les examinons chaque matin », détaille-t-il ensuite, devant les caméras de l’AS Monaco.
Un indicateur de fatigue pour adapter les séances
Et pour cause. Dans un sport de haut niveau, chaque détail compte. « Il ne faut pas que tu manges trop de glucides ce matin, un peu de fruits, du jus si tu veux”, explique par exemple Juan Jose Morillas, le diététicien du Club, à un joueur, au petit déjeuner. Une alimentation raisonnée et pensée, pour une performance la plus élevée possible à l’entraînement. “Ruben il a fait 10 kilomètres », s’amuse ainsi Willem Geubbels, en observant les distances parcourues par chaque joueur au terme d’une séance. Le maximum possible, mais pas trop. « Il a un CPK élevé – Créatine Kinase, indicateur de fatigue -, il faut le ménager aujourd’hui », précise ainsi Bruno Marrier, sport scientist, à Walter Gfrerer, le préparateur physique, au sujet d’un joueur.
Une plongée très intéressante au coeur de la préparation physiques des Rouge et Blanc donc, qui est à découvrir en images, au lendemain de ce premier stage réussi en Autriche. 🏋♂ 🇦🇹
