Typhaine : "Ma nièce me suppliait de l’emmener voir l’AS Monaco"

L’amour a démarré avec un joueur, mais celui-ci s’est propagé dans le Club tout entier. À l’aube de ses 40 ans, Typhaine n’a d’yeux que pour l’AS Monaco. Depuis sa télévision, ou dans les travées des clubs bretons qui l’entourent, elle ne rate pas une miette des performances monégasques. Avant d’enflammer le parcage au Moustoir, ce dimanche à 13h, avec son groupe de supporters, les Munegu Da Viken, elle nous a confié ses meilleurs souvenirs, au Stade Louis-II et partout ailleurs. Interview. 🎙

Bonjour Typhaine. Pour commencer, comment es-tu tombée amoureuse de l’AS Monaco ?

J’ai commencé à m’intéresser au football pendant la Coupe du Monde 1998, car à l’époque mon chouchou, c’était, et c’est encore le cas aujourd’hui, Fabien Barthez. À ce moment-là, il était à l’AS Monaco, c’est donc comme ça que j’ai découvert le club du Rocher, et c’est resté ancré en moi.

Quel est le moment qui t’a le plus marqué dans ton histoire avec le Club ?

Il y en a plusieurs, mais l’un des meilleurs reste mon premier match au Stade Louis-II, pour un AS Monaco – FC Nantes en septembre 2002. J’étais de la région parisienne à l’époque, je débarquais sans connaitre la ville, le stade… Devant moi, il y avait des jeunes Monégasques qui m’ont dit « si tu veux après, on te montre la sortie des vestiaires dans le parking ».

Je les ai suivis, et j’ai vu plein de joueurs comme Didier Deschamps ou Ludovic Giuly, j’ai réussi à avoir des photos et des autographes, j’avais seulement 20 ans donc c’était une super expérience. Un peu plus tard, je suis retournée au stade pour AS Monaco – Arsenal, en 8ème de finale retour de Ligue des Champions, et pour un match contre Angers avec mon fils. Je pense que ce sont mes plus beaux souvenirs.

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5️⃣ Quand l’AS Monaco foudroyait les Gunners en Ligue des Champions.#10yearsAnniversary pic.twitter.com/d6SWvqsYmM

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Tu es donc venue plusieurs fois au Stade Louis-II. As-tu d’autres souvenirs marquants ?

Je suis venue sept fois au Stade Louis-II, et mon meilleur souvenir a eu lieu en dehors du stade. J’étais en effet présente lors de la rencontre d’Europa League contre le Bayer Leverkusen l’an dernier, où nous avons malheureusement été éliminés. J’étais forcément déçue, mais c’est l’après-match qui m’a plu, le fait de pouvoir descendre dans le parking et d’aller voir les joueurs, c’est vraiment top.

J’étais aussi montée au Centre de Performance, nous n’étions que cinq à la sortie, et tous les joueurs se sont arrêtés pour prendre des photos, signer des autographes ou même discuter. C’est un bonheur de vivre ça, parce que dans d’autres clubs ça ne se passe pas comme ça, personne ne s’arrête, alors que là, ils le faisaient de bon cœur, sans qu’on ait même besoin de lever le bras !

C’est compliqué de supporter l’AS Monaco, qui se trouve à plus de 1300 kilomètres de chez toi ?

Non, pas du tout, maintenant avec Internet, les applications et la télévision, on arrive à suivre le Club, mais c’est vrai que c’est un peu frustrant parce qu’on aimerait aller à Monaco plus souvent. Étant à Lorient, c’est un peu compliqué : en voiture, c’est long, en avion, il faut descendre jusqu’à Nantes, ce n’est pas toujours facile.

Mais on a la chance d’avoir beaucoup de clubs de Ligue 1 en Bretagne, ça nous permet de les voir assez fréquemment, en fonction du calendrier et de mon travail. J’étais à Nantes au mois d’août, et j’irais peut-être à Brest en avril.

Tu fais donc partie des Munegu Da Viken. Comment tu es venue à l’idée de les rejoindre ?

J’ai retrouvé une vieille carte qui date de la saison 2015-2016. Je les avais découverts via un ami qui les connaissait, et je les ai alors contactés sur Facebook. J’ai fini par les rejoindre, et faire quelques déplacements avec eux, comme la finale de Coupe de la Ligue face à Paris. On est quelques-uns à venir du Morbihan ou du Finistère, et on se retrouve régulièrement, c’est assez sympa. On échange sur les réseaux, entre la Bretagne et la Loire-Atlantique, ça fait du monde à qui parler !

Il y a des joueurs dont tu étais particulièrement fan ?

Tout a commencé avec Fabien Barthez, mais ça a rapidement été suivi par le duo Morientes-Giuly, c’était une période incroyable. J’ai été un peu moins assidue, car j’ai eu un enfant, et quand je suis revenue auprès du Club, ça a été Danijel Subašić, qui a donné son maillot à mon fils à la fin d’un match à Lorient. Il était d’une gentillesse sans nom, et ce sont des moments qui sont gravés à jamais.

Seras-tu présente au Moustoir dimanche ? Et as-tu un petit pronostic ?

Oui, bien sûr que j’y serai. J’ai la chance de pouvoir emmener ma nièce de six ans, qui sait que sa tata aime beaucoup Monaco, et elle me suppliait de l’emmener à un match des Rouge et Blanc. Comme le match est un dimanche à 13h, c’était le moment parfait pour lui faire découvrir le parcage, et de chanter à tue-tête des champs à la gloire de mon Club, en espérant pourvoir lui faire découvrir le Stade Louis-II un jour. Pour mon pronostic, je dirais un petit 3-0 pour l’AS Monaco, le score fétiche de ce début de saison.

𝗧𝗿𝗮𝗶𝗻𝗶𝗻𝗴 𝘁𝗶𝗺𝗲 🔝😋

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— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) September 15, 2023

Pour rejoindre les Munegu Da Viken

Responsable : Erwan Rouillard
Adresse : 4 rue de la Bise, 85000 Mouilleron le Captif
Téléphone : 07.60.85.11.56
Mail : rouillarderwan@gmail.com
Facebook : www.facebook.com/MuneguDaViken

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