Rodrigue : "J'ai eu la chance de visiter le Stade Louis-II en 2017"
Rodrigue, 38 ans, habite à Châteaulin dans le Finistère. Fan de l’AS Monaco depuis les années 1990 et la période Victor Ikpeba, il est tombé amoureux grâce à son père qui regardait beaucoup les matchs du Club. Depuis, sa passion est restée intacte et il va régulièrement les voir jouer lorsqu’ils passent dans l’Ouest de la France. Ce sera de nouveau le cas ce dimanche à Brest, pour le compte de la 24e journée de Ligue 1, puisqu’il a prévu de se rendre dans le parcage. Interview. 🎙
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— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) February 15, 2023
Bonjour Rodrigue. Depuis quand et comment es-tu devenu supporter de l’AS Monaco ?
Mon père regardait beaucoup les matchs de l’AS Monaco, et tout particulièrement la période où il y avait Victor Ikpeba. Et donc, je me suis mis à les regarder aussi. Depuis, je n’ai que ce Club-là dans la peau, on a vécu tellement de belles périodes. On a eu de super joueurs que l’on a formés. Notre côté club formateur m’a plu aussi.
En habitant près de Lorient, j’ai eu l’occasion de les voir plusieurs fois et d’en devenir encore plus fan. Si je ne dis pas de bêtises, mon premier match à la télévision était AS Monaco face à Galatasaray en Champions League 1993. C’était une belle équipe turque mais les Rouge et Blanc s’étaient imposés 3-0 grâce à Enzo Scifo, Youri Djorkaeff et Jurgen Klinsmann. C’était un match passionnant.
N’est-ce pas difficile de supporter une équipe qui évolue à plus de 1000 kilomètres ?
Si, si. Heureusement, j’ai eu la chance de venir au moins une fois sur Monaco. J’ai pu réaliser mon rêve de me rendre en Principauté où j’ai eu la chance de visiter le Stade Louis-II parce qu’ils font régulièrement des journées découverte. J’avais pu rentrer dans les vestiaires, aller sur la pelouse et monter dans les tribunes. C’était juste après le titre de 2017.
J’ai passé une journée là-bas et j’étais comme un gosse. Mais malheureusement, je n’ai pas pu regarder un match puisque c’était en période estivale. En tout cas, j’aimerais beaucoup assister à une rencontre. Par la même occasion, je suis passé par la boutique du Club et j’ai pu me faire plaisir. Au contraire de ma carte bancaire.
En revanche, dès qu’ils passent en Bretagne, tu y vas ?
Oui je fonce. Je les ai vus jouer à Lorient, Brest ou encore à Vannes en 32e de Coupe de France en 2013. C’était un sacré match puisque l’on s’était fait peur même si on avait gagné à la fin. Je suis allé à Nantes également ou au Roazhon Park de Rennes. Je reste vraiment dans l’Ouest.
En général, on s’en est plutôt bien sorti à chaque fois. Le dernier que j’avais été voir à Lorient, c’était la saison dernière où on avait perdu 1-0. J’étais également présent lors de notre succès 5-2 en 2021 avec Aleksandr Golovin qui marque au bout de dix secondes ou en 2017 lorsque Radamel Falcao débloque la situation (3-0).
🎦⚽️ Après 4 mois d'absence, il n'aura fallu que 10 secondes au Tsar pour signer un retour fracassant 💥 #FCLASM pic.twitter.com/d2bQpYvB6m
— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) January 7, 2021
Quel serait alors ton plus beau souvenir vu du stade ?
Je pense que c’est cette rencontre face à Vannes parce qu’il y avait ce petit parfum de Coupe de France. On avait aligné la grosse équipe composée de Radamel Falcao ou James Rodriguez… Et pourtant, on encaisse un but rapidement. Finalement, on ne gagne que d’un petit but (3-2). C’était un petit stade que l’on peut dire à l’anglaise, il y avait une ambiance de feu. Je ne faisais pas le fier parce que ça puait le traquenard.
Et de manière générale ?
Comme beaucoup de supporters, ça restera le fameux 8-3 infligé contre la Corogne. Un match complètement fou où je pensais que l’on n’allait jamais s’arrêter de marquer. On avait d’ailleurs battu le record du plus grand nombre de buts dans une partie. En plus, la plupart d’entre eux étaient jolis. C’était simplement de la folie avec ce quadruplé de Dado Prso et le but de Jaroslav Plasil.
🗯️ "La Corogne ceci. La Corogne cela." 👀👉 ⚽️⚽️⚽️⚽️
🎂 Happy Birthday Dado Pršo ! 🎂 pic.twitter.com/sLG36ZCZMl
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A la télévision, c’était déjà dingue, alors vu du stade, je n’imagine même pas. Il y a aussi ce fameux match contre le Real avec la madjer de Ludovic Giuly et le coup de tête de Fernando Morientes. On a eu de la chance avec l’AS Monaco de vivre plusieurs épopées qu’on n’oubliera jamais.
Qui sont tes joueurs préférés dans l’histoire du Club ?
J’ai un petit faible pour Bernardo Silva. On était allé le chercher à Benfica B à l’époque. Quand on voit comment il a performé chez nous, c’était un magicien avec le ballon. Je ne suis pas du tout étonné de le voir aujourd’hui à Manchester City. Ils ont la chance d’avoir un super joueur, et si j’aimerais faire revenir un joueur ici, c’est bien lui. Dans mon enfance, j’ai également adoré Victor Ikpeba. Un super finisseur qui ne lâchait rien.
Seras-tu en parcage à Brest ce dimanche ?
Oui et il y aura sûrement beaucoup de monde avec le groupe de supporters Munegu Da Viken. Le parcage sera sans doute plein encore. On peut être fier du public à travers la France parce qu’à l’extérieur, les tribunes sont toujours remplies. On a une très bonne communauté de supporters.
Un pronostic pour terminer ?
Je dirais 2-0 pour l’AS Monaco avec un but de Breel Embolo et de Ben Seghir afin de continuer cette très belle lancée.
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