Robin : "Je ne revendrai jamais le maillot porté de David Trezeguet !"
Sa passion est née lors des années 2000, lorsque son oncle qui habitait à Monaco lui envoyait des maillots du Club. Une vingtaine d’années plus tard, Robin, originaire de Meyzieu, suit toujours le club de la Principauté de très près. A maintenant 26 ans, le manutentionnaire, membre des Munegu Burgundy, nous partage ses meilleurs souvenirs. Rencontre 🎙️
Bonjour Robin. D’où viens-tu et comment est venue ta passion pour l’AS Monaco ?
Je suis de la génération 98, originaire de Meyzieu à côté de Lyon. Ma famille vient de Haute-Marne et donc à mes 15 ans, nous sommes repartis habiter là-bas. Je supporte l’AS Monaco depuis que je suis vraiment tout petit, vers mes 4-5 ans. Quand j’ai commencé à m’intéresser au foot, j’étais déjà supporter du Club. Ma passion est due à un coup de chance puisque mon oncle habitait à Monaco.
C’est de là que tout est parti. Il avait un contact au Club un peu avant les années 2000 et il nous récupérait toujours des maillots, que ce soit pour moi ou mon grand frère qui a cinq ans de plus. C’est pour ça qu’on a toujours supporté l’AS Monaco. S’il n’était jamais parti en Principauté, je ne sais pas pour qui je serais à l’heure actuelle, peut-être Monaco pour une autre raison. En tout cas, ça a été l’élément déclencheur !
Quels sont tes premiers grands souvenirs avec le Club ?
C’était la campagne de Ligue des Champions en 2004, j’avais 5-6 ans, donc je m’en rappelle vaguement mais j’étais là. Ensuite, Canal+ a sorti son documentaire Périple Rouge, on l’a regardé des dizaines de fois si ce n’est pas une cinquantaine avec mon frère. On ne regardait pas trop la fin parce qu’on était un peu déçus lorsqu’on arrivait à la finale contre Porto. Mais c’est vraiment le premier souvenir que j’ai avec le Club.
Avais-tu des gens autour de toi qui supportaient les mêmes couleurs ?
Notre passion a déteint sur toute la famille. Quand on parle foot, c’est pour parler du Club. Mais sinon, non, dans mes amis j’étais le seul pour l’AS Monaco. C’est vers mes 16 ans, que j’ai connu une personne de Chaumont qui était comme moi, c’est devenu tout simplement mon meilleur ami. Il faisait partie des Munegu Burgundy et nous nous sommes recroisés dans le parcage à Lyon, là où j’ai rencontré Jean-Baptiste avec qui j’ai lié une grosse amitié.
Quel a été ton premier match en parcage ?
C’était à Reims puisque c’était le club le plus proche de chez moi quand je suis remonté en Haute-Marne. On était en 2014, c’est la saison où l’on remonte en Ligue 1. C’était mon tout premier parcage, même si j’avais déjà fait plusieurs matchs en tribune quand j’étais petit. Mais mon père ne voulait pas être dans le secteur visiteurs car je n’avais pas l’âge, donc il prenait les places les plus proches possibles. Mon tout premier match au stade date lui de 2005 lors d’un Monaco – Istres.
Et ton meilleur souvenir ?
La victoire à Leverkusen ! C’était un sacré souvenir et un très beau déplacement, on est partis avec quelques personnes du groupe et on a vu le but d’Axel Disasi en toute fin de match. Mais c’en est un parmi tant d’autres, car j’ai fait beaucoup de déplacements lors de la saison 2018-2019. J’ai dû en faire une quinzaine pour deux victoires.
L’une d’entre elles m’avait marquée, c’était la victoire à Lille à la dernière minute grâce à Carlos Vinicius. Je n’ai jamais eu beaucoup de chance quand je suis allé voir l’AS Monaco. J’étais un peu un chat noir, je me suis même demandé si c’était moi le problème (rires).
As-tu eu l’occasion de venir au Stade Louis-II ?
Quand je me rends sur Monaco l’été, ça coïncide souvent avec le début du championnat, donc je suis allé une bonne vingtaine de fois au Stade Louis-II. J’ai plutôt des bons souvenirs là-bas. Par exemple j’étais là pour un Monaco – RC Lens en demi-finale de Coupe de France, où l’on gagne 1-0 grâce à Moussa Maazou en prolongations.
Sinon avec mon frère, lors de la saison du titre au mois d’août, on avait enchaîné le match contre Villarreal en barrage retour de Ligue des Champions avec le but de Fabinho sur penalty, puis Monaco – PSG où l’on gagne 3-1. On a vu que l’équipe avait quelque chose de spécial, c’était un super bon souvenir puisqu’il y’a eu le titre à la clé ensuite !
Quels joueurs t’ont fait rêver au stade ?
Le premier maillot que j’ai récupéré, c’était celui de Camel Meriem et il était dédicacé donc forcément j’ai une attache particulière avec lui. Mais quand tu as vu Kylian Mbappé en 2017, tu voyais que le gars avait un truc en plus, il allait à 3000 à l’heure, il était trop fort !
J’aimais beaucoup les gars qui se donnaient à fond pour le Club, que ça soit Kamil Glik ou encore Andrea Raggi. Ce qui est bien à l’AS Monaco, c’est qu’on peut voir des jeunes. Ceux du centre de formation ont souvent leur chance, on les voit jouer et être repérés, c’est une satisfaction de les voir exploser.
Est-ce que tu collectionnes des maillots ?
Je suis clairement un gros collectionneur, étant donné que mon oncle nous avait rapporté de belles pièces ! J’ai un maillot de David Trezeguet porté, de Jérôme Rothen, de Jim Ablancourt, ou encore celui de Lucas Bernardi porté en Coupe de l’UEFA. J’en ai une soixantaine, si ce n’est plus et je continue d’en acheter régulièrement sur internet ou sur les sites d’occasions dédiés. J’ai également pris ceux de cette année et je prendrai les maillots de la saison à venir !
As-tu un maillot préféré ?
Le maillot le plus spécial pour moi reste celui de Camel Meriem qui est dédicacé. Mais celui de Trezeguet, c’est un maillot que je ne porterai jamais sur moi, il sera toujours chez moi et je ne le revendrai jamais !
J’ai échangé avec des collectionneurs de maillots de l’AS Monaco qui me proposaient de le racheter… Mais tu peux me proposer tout l’or du monde, je ne le revendrai jamais (rires) ! C’est une tradition encore aujourd’hui avec mon oncle, il m’envoie des maillots dès qu’il peut en récupérer avec ses différents contacts. Je lui en dois une belle.
Tu fais donc partie des Munegu Burgundy, quelle relation entretiens-tu avec eux ?
On a une superbe relation, on se parle toutes les semaines, au delà du foot, on parle de tout ! Ça fait déjà 5-6 ans que j’ai rejoint le groupe et j’aimerais qu’on se développe un peu plus, qu’on fasse plus de déplacements.
On arrive quand même à attirer de nouveaux membres, et il y’a un petit noyau qui s’est formé, dans lequel on s’entend bien. L’année dernière, on était invités au mariage de JB, le responsable, c’est assez dingue de se dire que tout ça part d’un déplacement en parcage !
Parmi tous ces voyages, si tu devais n’en garder qu’un seul…
Un qui m’avait marqué, c’était celui à Dortmund. Malgré la défaite 3-0 c’était surtout le stade qui m’avait impressionné. Sinon celui entre Monaco et l’Olympique Lyonnais quand on gagne 2-0 pour les 25 ans des Ultras. Et forcément le déplacement à Leverkusen, comme je l’ai dit précédemment !
𝗧𝗵𝗶𝘀 𝗳𝗲𝗲𝗹𝗶𝗻𝗴 😍🙌
2⃣-3⃣ #B04ASM | #UEL pic.twitter.com/uE1al8gD3I
— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) February 18, 2023
Est-ce que tu ressens la même passion devant un écran ?
Ça n’a rien à voir, comme on essaie de faire pas mal de déplacements chaque année, je m’organise en fonction quand ce n’est pas le cas. C’est l’AS Monaco qui prime avant le reste, mon agenda est fait en fonction du Club !
Mais les émotions en parcage sont totalement différentes, même si on arrive quand même à vibrer devant notre télé avec le groupe notamment. On s’envoie des messages, on débat sur le match… Évidemment si je pouvais être au stade pour tous les matchs, je le ferais !
Qu’est ce qui te plaît dans le fait de vivre un match en parcage ?
C’est tout d’abord de retrouver les gars vu que nous sommes dispatchés un peu de partout. Puis quand on chante tous ensemble, cela fait partie du folklore. Juste le fait d’être présent et d’être actif pendant le match avec l’ambiance du parcage en fusion, c’est un vrai plus.
Est-ce que tu as un chant que tu aimes bien ?
J’aime particulièrement le, « Monégasques, Monégasques, Eh ! Eh ! ». Ce qui est bien avec celui-là c’est qu’il résonne quand tu as tout le parcage qui s’y met. En principe, on commence à se faire siffler par tout le stade, et quand c’est le cas, ça veut dire qu’on se fait entendre et c’est une bonne chose. Il est simple mais il fait du bruit !
Seras-tu en parcage dimanche pour le match ?
Oui on sera présents avec les Munegu Burgundy. On est une quinzaine à se rejoindre chez JB dans l’après-midi, vers 14h-14h30, histoire de passer un peu de temps ensemble avant le match, puis on se dirigera au stade dès l’ouverture du parcage.
As-tu un pronostic à nous partager ?
On a quand même souvent du mal à Lyon ! Je n’ai pas vu une victoire de l’AS Monaco là-bas, la dernière fois qu’on a gagné c’est d’ailleurs la seule fois où je ne suis pas venu, en 2017 (rires). Mais là, il faut qu’on gagne pour la course à la Ligue des Champions. De toute façon, je ne pourrai jamais parier contre mon club pronostiquer un mauvais résultat. On va dire que ce sont deux équipes qui jouent bien au ballon, donc un score plutôt large avec pas mal de buts. Je vois bien un 4-2 pour l’AS Monaco !
"𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦𝘷𝘰𝘯𝘴 𝘳𝘦𝘴𝘵𝘦𝘳 𝘧𝘰𝘤𝘶𝘴, 𝘳𝘦𝘴𝘵𝘦𝘳 𝘪𝘯𝘷𝘢𝘪𝘯𝘤𝘶𝘴"
J-2 avant #OLASM 👊 pic.twitter.com/79UiXE5IFe
— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) April 26, 2024
📢 Pour rejoindre les Munegu Burgundy:
Responsable : Jean-Baptiste Nobile
Adresse : 101 A Route de Lyon – 69680 CHASSIEU
Tél : 07 62 15 10 65
Mail : jbnobile@gmail.com
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