Remontada, but à l'extérieur, Villarreal… les raisons de croire à la qualif' face au Shakhtar
C’est le moment ou jamais d’y croire. Ce mercredi, l’AS Monaco se déplace à Kharkiv, en Ukraine, pour y affronter le Shakhtar Donetsk en barrage retour de la Ligue des champions. La mission est claire : s’imposer et ainsi effacer la courte défaite du match aller (1-0) à domicile, afin de se qualifier pour la phase de poules de la C1. Voilà six raisons de croire en cette qualif’ des Rouge et Blanc.
✈️🔛 𝙺𝚑𝚊𝚛𝚔𝚒𝚟
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1. Le précédent Villarreal
Au cours de sa très longue histoire, l’AS Monaco a déjà disputé à deux reprises les barrages de la Ligue des champions. Si, comme le veut la tradition, la première fois n’a pas été une franche réussite (défaite 4-3 contre Valence sur l’ensemble des deux matchs, en 2015-2016), la deuxième a été couronnée de succès. Lors de l’exercice 2016-2017, après avoir éliminé Fenerbahçe au 3e tour préliminaire (4-3 en cumulé), les Rouge et Blanc ont franchi l’obstacle Villarreal.
Après un succès en Espagne lors du match aller (2-1), grâce à un penalty de Fabinho et un autre but de Bernardo Silva, Monaco va terminer le travail au Stade Louis-II (1-0) grâce à un nouveau penalty de son milieu défensif brésilien. Le prélude d’une folle saison, conclue avec une demi-finale de Ligue des champions et un sacre en Ligue 1.
🔙 Il y a 5 ans, nos 🔴⚪️ s'imposaient face à Villarreal pour le match aller des barrages d'#UCL 💥 #RiseRiskRepeat #RoadToChampions pic.twitter.com/bMzdtN7V6O
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2. Monaco, un habitué des « remontadas »
Cela fait partie de l’ADN du club. De tout temps, l’AS Monaco a brillé grâce à ses exploits en Coupe d’Europe, notamment grâce à ses qualifications après des situations mal embarquées. L’exemple le plus frais dans les têtes reste bien sûr la double confrontation face à Manchester City, en 8es de finale de la Ligue des champions 2016-2017. Battus 5-3 à l’Etihad Stadium, les Rouge et Blanc vont renverser l’équipe de Pep Guardiola au retour (3-1), grâce notamment à un coup de casque décisif de Tiémoué Bakayoko.
Treize ans plus tôt, en quarts de finale de cette même C1, c’est le Real Madrid des « Galactiques », pourtant vainqueur 4-2 à l’aller, qui tombait au Louis-II lors d’une soirée magique, avec une victoire 3-1 des Monégasques de Ludovic Giuly et Fernando Morientes, auteurs des trois buts de leur équipe.
Et comme un clin d’œil du destin, la première « mini-remontada » du club du Rocher a eu lieu face… au Shakhtar Donetsk. Battu 2-1 en Ukraine au premier tour de la Coupe de l’UEFA 1979-1980, avec un but de Jean Petit en fin de match, Monaco va inverser la tendance au retour (2-0) grâce à des réalisations de Delio Onnis et Christian Dalger en seconde période.
3. Le but à l’extérieur ne compte (presque) plus
C’est la nouveauté de cette saison en Coupe d’Europe. Une part du foot de notre enfance qui disparaît, certes, mais qui n’est pas forcément une mauvaise nouvelle pour les coéquipiers de Wissam Ben Yedder. En effet, le célèbre « but à l’extérieur qui compte double en cas d’égalité », que vous avez dû expliquer des dizaines de fois à vos amis qui ne suivent pas le foot, n’existe plus.
En résumé, avec une victoire par un but d’écart, quel que soit le score (1-0, 2-1, 3-2…) les Monégasques arracheraient la prolongation lors de ce barrage retour. Si cela n’arrange pas fondamentalement les choses, puisqu’un succès 2-1 ou 3-2 aurait été synonyme de qualification directe avec l’ancienne règle, cela pourrait placer le Shakhtar dans une gestion de match pas forcément évidente et dont Monaco pourrait peut-être en tirer profit.
𝙉𝙤𝙪𝙫𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙨𝙚𝙢𝙖𝙞𝙣𝙚, 𝙉𝙤𝙪𝙫𝙚𝙖𝙪𝙭 𝙤𝙗𝙟𝙚𝙘𝙩𝙞𝙛𝙨 👊 pic.twitter.com/wwA9HDxwHx
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4. Le Shakhtar est déjà tombé cette saison
C’est peut-être un détail pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup. Si le Shakhtar impressionne depuis le début de saison, il n’est pourtant pas invaincu. Mieux, sa seule défaite depuis la reprise a été concédée à domicile, le 7 août contre Oleksandriia (2-1), lors de la 3e journée. Si depuis l’équipe de Roberto De Zerbi a enchaîné quatre victoires consécutives, elle n’est donc pas imbattable. Dominateurs lors d’une grande partie du match aller, les Monégasques le savent mieux que personne.
5. L’homme du match aller sera absent
Un argument supplémentaire, et il est de taille ! Le jeune portier ukrainien, Anatoliy Trubin (1,99m), auteur d’un grand match au Louis-II, ne sera pas de la partie au stade Metalist. Le néo-international âgé de 20 ans (1 sélection), qui avait fait forte impression à Niko Kovac à l’aller avec ses six arrêts de grande classe, a été victime d’une rupture du ménisque cette semaine.
Il sera donc remplacé par l’expérimenté Andriy Pyatov (37 ans), contre qui le technicien croate « a souvent joué », de son propre aveu en conférence de presse. Et qui reste malgré tout un gardien de haut niveau… même si numéro 2 dans la hiérarchie désormais.
6. Les supporters de Donetsk aux abonnés absents ?
En raison de la délocalisation de la rencontre dans le stade Metalist à Kharkiv – dont le club évolue actuellement en deuxième division ukrainienne, avec l’ancien monégasque Farès Bahlouli dans ses rangs -, la venue des fans du Shakhtar est forcément affectée. Plus de 314 kilomètres et près de 5 heures de route séparent en effet les deux villes de l’est du pays. De quoi décourager les soutiens des coéquipiers de Pedrinho ? C’est en tout cas envisageable. Les Orange et Noir n’ont en tout cas pas pu envisager de jouer à Kiev, comme d’ordinaire depuis un an, en raison des festivités liées à la fête nationale ukrainienne, qui avaient lieu ce mardi 24 août.
Alors plus que jamais, DAGHE MUNEGU !!! 🇲🇨