Radoslaw Majecki : "A domicile ou à l'extérieur, gagner pour nos supporters"
Il a fortement contribué aux deux clean sheets ramenés par les Rouge et Blanc lors des quatre dernières journées de championnat. Très solide depuis la victoire à Lens fin février (succès 2-3), Radoslaw Majecki a cumulé sept apparitions cette saison, toutes compétitions confondues. C’est donc pour parler de ses performances et de l’importance du match à Metz (samedi, 17h), que le portier monégasque s’est présenté devant la presse. Extraits 🎙️
Sa forme actuelle
Honnêtement je me sens bien depuis le début de saison, j’ai cette énergie en moi qui fait que je me donne toujours à 100%. Donc je suis content que mes coéquipiers ressentent cette énergie et j’ai envie que cela continue de la sorte.
Ma personnalité ? Je ne sais pas vraiment quoi dire, honnêtement vous devriez leur demander comment je suis au quotidien (sourire) ! En tout cas j’ai une très bonne relation avec chacun d’entre eux, qu’il soit là depuis quelques années ou non.
Le changement de gardien
En début de saison j’ai eu une conversation avec le coach, comme chaque joueur. Nous avions donc parlé du rôle de numéro 1, et la hiérarchie était claire. Mais il m’avait aussi fait comprendre que cela pouvait évoluer à tout moment. J’ai donc pu gagner ma place après de bonnes performances, et le groupe l’a accepté.
Il y’a une bonne connexion entre nous tous, et c’est très important. J’essaye de bien communiquer sur le terrain, et de me faire comprendre par les défenseurs. En tout cas, je sentais bien au fond de moi que je méritais de jouer.
Un arrêt décisif pour un premier clean sheet en @Ligue1UberEats 🔥⛔️ pic.twitter.com/g18KrxNQiq
— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) March 4, 2024
Sur le déclic en Coupe de France
Effectivement c’était très important pour nous tous, et pour moi-même, de faire des bons matchs en Coupe de France. Personnellement, j’avais préparé le match face à Lens pendant six mois afin d’être prêt le jour J quand le coach allait faire appel à moi. Je pense que les trois rencontres dans la compétition ont montré ensuite que je pouvais répondre présent.
La tête de Bakayoko contre Lorient
(Sourire) C’est vrai que j’étais très proche de la toucher ! J’étais déçu sur le moment, et je dois dire que j’y ai pensé jusqu’au lendemain, mais désormais c’est du passé et je ne pense qu’aux futures échéances.
A propos des matchs à l’extérieur
On a besoin de trouver ce supplément d’âme à chaque match pour aller chercher les trois points. Dans ce sprint final, il n’y a pas vraiment d’importance entre les rencontres à domicile ou à l’extérieur, il faut montrer le meilleur de nous-même à chaque fois. On se doit forcément de gagner pour nos supporters qui font les déplacements pour nous encourager, mais nous voulons aussi performer au Stade Louis-II, devant notre public.
Son prêt au Cercle Bruges
Mon expérience à Bruges a été un peu difficile au début, car nous étions dans le bas du classement de Jupiler Pro League. Mais ce fameux match contre Charleroi où j’arrête un penalty a été un vrai tournant, pour moi et pour l’équipe. Ça a lancé véritablement notre saison.
Je restais avant cela sur deux années en tant que remplaçant à l’AS Monaco, donc j’avais besoin d’engranger du temps de jeu et ce fût le cas, puisque j’ai disputé 44 matchs. C’était une vraie bonne expérience pour moi, qui m’a aidé pour la suite.
Au sujet de la sélection
Si le coach décide de m’appeler, je serai évidemment là et je répondrai présent ! Mais il ne peut prendre que trois gardiens pour une compétition comme l’Euro 2024 et il y’a de très nombreux joueurs de qualité à ce poste en Pologne. Donc pour le moment, je reste concentré sur mes performances avec l’AS Monaco.
Marcin Bulka ? Nous avons été ensemble dans les sélections de jeunes depuis qu’on a 17 ans et maintenant on est très proches géographiquement (sourire) ! Ça nous arrive de nous envoyer quelques messages, donc oui je m’entends plutôt bien avec lui.