Comment le futsal a transmis le virus du foot à Wissam Ben Yedder
Il a commencé par le « foot vrai », celui qui se joue dans la rue ou dans une salle. Dans sa région parisienne natale, il a découvert ce qui allait devenir plus qu’une passion, un métier ! Avant d’affronter le PSV Eindhoven au Stade Louis-II, à l’occasion de la 4e journée de Ligue Europa, une compétition qu’il apprécie particulièrement (15 matchs, 10 buts et 2 passes décisives), Wissam Ben Yedder a accepté de jeter un coup d’oeil dans le rétroviseur.
🎙 L'itw de @WissBenYedder avant la J4 de l'#EuropaLeague de @AS_Monaco
👍🏼 C'est par là ➡️ https://t.co/56hR1kiUE2#ASMPSV #DagheMunegu pic.twitter.com/qcxUt6Ghbj— L'UEFA 🇫🇷 (@UEFAcom_fr) November 1, 2021
Le futsal, une philosophie
Dans un entretien accordé au site internet de l’UEFA, il se souvient de ses débuts ballon au pied, à cinq contre cinq. « C’est vrai que cette étiquette de joueur de futsal m’a toujours suivie. Quand j’étais petit, je jouais au bord de ma cité, dans les petits espaces, les petits terrains. Je me suis forgé là-dedans. Et quand je partais pour le foot à 11, j’étais exténué (sourire). Je revenais et je partais au futsal en étant fatigué. Mais voilà, j’étais content », raconte le numéro 10 des Rouge et Blanc, des étoiles dans les yeux.
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Captain’ Wissam
Aujourd’hui capitaine de l’AS Monaco, l’homme aux 107 buts en Ligue 1, explique ce qu’implique ce statut pour lui. « Quand je suis arrivé à Monaco, c’était un nouveau défi pour moi, avec des nouvelles responsabilités aussi, par le fait d’être capitaine, même si je l’avais déjà été à Toulouse. J’essaye de tenir ce rôle avec le cœur et beaucoup de respect envers l’AS Monaco. On le fait pour le Club, pour l’exemple, car ensuite il y aura des jeunes qui porteront ce brassard à ma place », anticipe-t-il.
Un 50e but avec l’AS Monaco en vue ?
Après plus dix années passées au plus haut niveau, il avoue par ailleurs qu’il n’aurait jamais imaginé passer la barre des 400 matchs en pro, qu’il a franchit à l’aller face à Eindhoven, pour le 200e match européen de l’histoire du club. « Quand j’étais gamin je rêvais de faire beaucoup de matchs. Mais je ne pensais pas en faire autant honnêtement, même si je ne vais pas m’arrêter pour autant. Je vais continuer à faire le maximum, pour passer la barre du plus haut niveau, car je n’ai pas de limites, donc j’irai jusqu’au bout », conclut celui qui pourrait bien inscrire cette semaine son 50e but avec la Diagonale sur les épaules.
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