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Coupe de France 05 janvier 2023, 16:20

Philippe Clement : "Je veux voir un AS Monaco focus sur sa performance"

Philippe Clement : "Je veux voir un AS Monaco focus sur sa performance"
Désireux de voir l’AS Monaco réaliser un aussi bon parcours en Coupe de France que lors des deux dernières saisons, le coach monégasque s’est exprimé à deux jours de la réception de Rodez en 32ème de finale au Stade Louis-II (samedi, 18h).

Place à la Coupe ! Après deux victoires obtenues en Ligue 1 pour la reprise de la compétition, les Rouge et Blanc s’apprêtent à switcher pour retrouver la Coupe de France. Alors avant d’affronter le Rodez Aveyron Football au Stade Louis-II ce samedi (coup d’envoi 18h), Philippe Clement a fait le point sur les objectifs de cette rencontre en conférence de presse. Extraits.

L’objectif Coupe de France

Je pense que tous les clubs ont des attentes élevées dans cette compétition. Au bout, il y a un trophée à gagner, mais il ne peut y avoir qu’un vainqueur. A chaque tour, tu dois être très concentré, car il y a souvent des surprises dans cette Coupe de France. Voilà pourquoi on ne doit penser qu’à Rodez et pas se projeter dès maintenant sur les prochains tours.

C’est une équipe qui joue avec cinq joueurs derrière, trois milieux et deux attaquants. Il y a beaucoup de taille, donc ils peuvent être dangereux sur les phases arrêtées. Ils ont également deux pistons qui sont très dynamiques dans les transitions.
Philippe ClementA propos de Rodez

Un match piège ?

Je veux toujours gagner, et j’ai du respect pour tous les adversaires, car chaque équipe a des qualités spécifiques, des forces et des faiblesses. Nous devons être concentrés sur nous-mêmes, comme je le dis souvent. Je veux voir un AS Monaco qui est focus sur sa performance, que ce soit Rodez, Auxerre ou le Paris Saint-Germain en face. Je vois que mon groupe est de plus en plus réceptif à cela. Il y a de plus en plus de concentration contre les équipes qui sont moins bien classées. A nous de prouver ça à nouveau ce week-end.

Le style de jeu de Rodez

C’est une équipe qui joue avec cinq joueurs derrière, trois milieux et deux attaquants. Il y a beaucoup de taille, donc ils peuvent être dangereux sur les phases arrêtées. Ils ont également deux pistons qui sont très dynamiques dans les transitions. Le reste, je le garde pour mes joueurs pour la préparation de la rencontre (sourire).

Nous avons parlé assez longtemps avec Thomas pour voir comment il était dans le vestiaire durant la préparation avant de nous rejoindre. Nous avons discuté avec lui de ce rôle bien spécifique, qui est malgré tout très important. Il doit aussi aider les jeunes joueurs en partageant son expérience.
Philippe ClementLe rôle de Thomas Didillon

L’apport de Thomas Didillon

L’an passé nous avions trois gardiens qui voulaient être le numéro un. Cette saison, les choses sont un peu différentes. Le rôle de Thomas ici est d’être prêt au cas où pour démarrer une rencontre. Yann (Lienard), lui, est là pour apprendre de ses deux aînés. Il y a une bonne osmose dans ce « petit groupe », qui est forcément à part, compte-tenu de la singularité du poste.

Nous avons parlé assez longtemps avec Thomas pour voir comment il était dans le vestiaire durant la préparation avant de nous rejoindre. Nous avons discuté avec lui de ce rôle bien spécifique, qui est malgré tout très important. Il doit aussi aider les jeunes joueurs en partageant son expérience. Depuis six mois qu’il est avec nous, Thomas a en tout cas prouvé qu’il avait les qualités requises pour remplir ce statut.

L’exercice des penalties

J’ai ma liste de joueurs dans la tête, mais ce n’est pas définitif, car je n’ai pas le onze de base définitif. Je ne sais pas non plus quels sont les joueurs qui vont finir la rencontre. De temps en temps nous faisons des séances de penalties à l’entraînement, mais on ne peut jamais recréer la même atmosphère que pendant le match. Le meilleur exemple est celui des Pays-Bas à la Coupe du Monde, puisqu’avant la compétition, ils ont travaillé pendant un an avec un spécialiste des tirs au but, en travaillant avec six ou sept gardiens différents.

Ils avaient un programme individuel en club, et au final ils ont raté trois de leurs cinq tentatives contre l’Argentine. Je suis quelqu’un qui veut répéter tous les détails, mais pour moi le penalty est la chose la plus difficile à travailler. Ce n’est pas la loterie, mais il y a beaucoup de paramètres à prendre en compte.

 

Sur la rotation

On débute une semaine à trois matchs en 6-7 jours, donc tout dépendra de l’état physique des joueurs et de la récupération. Je vais essayer de donner des minutes à des joueurs qui poussent à l’entraînement. C’était bien de pouvoir donner du temps de jeu à tout le monde durant la préparation.

La série de 27 matchs avec au moins un but

Pour moi c’est très important, car cela montre que nous sommes une équipe qui joue pour créer des occasions et marquer des buts. On veut que les gens qui regardent nos matchs soient contents. Nous essayons de développer un style de jeu offensif, pour marquer et pour amuser les gens. Mais à la fin il faut gagner. Il faut trouver un bon équilibre entre le spectacle et la recherche de résultats. Même quand il y a match nul, nous sommes une équipe qui essaye toujours de gagner, nous ne nous arrêtons jamais de jouer.