Philippe Clement : "Je veux une réaction de mon équipe contre Braga"
Toujours pas de réussite. Battus par Strasbourg sur un corner qui n’aurait pas dû avoir lieu, les joueurs de l’AS Monaco n’ont pas trouvé la solution face au verrou alsacien (1-0). Une défaite amère, que Philippe Clement a tenté d’analyser dans la foulée du coup de sifflet final. Le technicien flamand s’est ainsi exprimé devant les médias après la rencontre. Extraits.
Bonjour Philippe. Comment analysez-vous cette rencontre ?
Nous savions qu’il était difficile de venir gagner ici à Strasbourg, qui est une équipe avec beaucoup d’agressivité et qui est très présente dans les duels. Nous avons bien commencé à répondre au début du match. Ce n’est pas une excuse, mais je voudrais simplement mettre le doigt sur un fait : nous avons encaissé un but sur une situation où il n’y aurait pas dû y avoir corner. C’était la première action devant notre but pour Strasbourg. C’est encore une situation lourde de conséquences pour nous, car derrière ils ont pu s’organiser pour conserver cet avantage, jouer plus bas et exploiter les transitions. Ça change beaucoup de choses à ce moment-là, car nous avions le sentiment d’être mieux avec le ballon. J’ai en revanche été déçu par les 30 dernières minutes, nous n’étions plus aussi présents dans les duels. Je veux une équipe qui se bat jusqu’au bout.
Comment pensez-vous pouvoir rebondir ?
Dans le football, il faut toujours savoir réagir. On ne peut pas changer ce qui vient de se passer, donc il faut repartir de l’avant en tant qu’équipe. C’est possible si l’on montre de l’énergie, de l’engagement et de la solidarité. Ce que nous avons montré à Bordeaux, quand nous avons terminé le match à dix contre onze avec l’envie d’aller chercher un résultat, je le voir pour le match dès jeudi contre Braga.
Que faut-il faire selon vous pour retrouver des résultats positifs ?
Nous nous sommes entraînés très dur depuis mon arrivée. J’ai dit des choses à mes joueurs dans le vestiaire. Je veux une réaction de mon équipe dès jeudi et dans les semaines à venir. Je suis déçu aujourd’hui, mais je veux regarder vers l’avant. Tu es bien quand l’équipe est bien, c’est une histoire de collectif. On ne peut pas changer beaucoup de choses, même si certains retours de joueurs vont nous faire du bien.
Votre équipe n’a-t-elle pas manqué un peu de poids au niveau offensif ?
Aujourd’hui, oui certainement. Mais il ne faut pas oublier que c’est la force de cette formation de Strasbourg, de faire déjouer son adversaire et de l’empêcher de tenter sa chance. Les combinaisons et les courses étaient là en première mi-temps. Mais cela change beaucoup de choses quand on encaisse un but non valable. C’est plus facile encore une fois de défendre pour eux derrière.
