Philippe Clement : "Il reste dix finales dans cette fin de saison"
Après la défaite par deux buts d’écart du match aller, Philippe Clement et ses hommes auraient voulu renverser ce huitième de finale de Ligue Europa contre Braga. Malheureusement, les joueurs de l’AS Monaco n’ont pu obtenir qu’un match nul à domicile contre les Portugais (1-1). Une prestation que le coach des Rouge et Blanc a tenté d’analyser devant les médias. Extraits.
Bonsoir Philippe. Comment analysez-vous cette rencontre à chaud ?
La motivation était là ce soir, mais l’espoir est quelque peu tombé avec l’ouverture du score de Braga en première mi-temps. Il y a eu des possibilités de faire mieux qu’un match nul, c’est certain. Quand tu veux renverser une situation avec deux buts de déficit, il faut marquer très vite. Nous n’avons pas réussi à le faire en première mi-temps, et après leur but, le rythme est un peu retombé. Au retour des vestiaires, on a eu quelques opportunités, mais ils étaient souvent regroupés dans l’axe. Après le but d’Axel, il y a eu une nouvelle énergie, mais il était trop tard. Il va falloir analyser tout ça, pour pouvoir repartir de l’avant.
Qu’a-t-il manqué selon vous ?
Nous avons manqué de créativité dans les 30 derniers mètres, face à une équipe qui était dans une disposition très défensive avec cet avantage de deux buts acquis à l’aller. Il y a une statistique qui est révélatrice : c’est Guillermo Maripán qui a apporté le plus de ballons dans la surface adverse, alors que c’est un défenseur. Ils étaient très compacts dans l’axe, et ce n’était pas évident de les contourner, même sur les côtés.
Comment se relever après cette élimination ?
Je suis très déçu comme tout le monde, le staff, les joueurs, les dirigeants, les supporters… Il y a deux solutions : tu peux baisser la tête, ou bien la relever et rebondir ! Il reste dix finales en championnat jusqu’à la fin de la saison. Il va falloir faire le maximum pour gagner le plus possible et ne pas rester sur cette déception de l’élimination. Tout est encore possible, mais nous devons réagir. J’ai beaucoup de jeunes joueurs dans ce groupe, qui sont logiquement très déçus ce soir. Il faut rester ensemble et être solidaires pour créer davantage d’opportunités et marquer des buts.
Quelle réaction attendez-vous de vos joueurs ?
On voit aussi la capacité des joueurs à répondre lorsque les éléments sont contraires. On doit parfois forcer le destin. La confiance doit revenir, et ça commence par gagner les duels, aller de l’avant et se créer des occasions. C’est ce que nous allons nous appliquer à faire dès dimanche contre le Paris Saint-Germain.