Partout Toujours 20 décembre 2023, 10:22

Pascal : "Pour moi, Bernardo Silva est le meilleur joueur du monde"

Pour mettre en lumière les supporters monégasques, toujours plus nombreux dans les parcages à l’extérieur, la série dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc se poursuit. Pour son 9e et dernier épisode de 2023, partons à la rencontre de Pascal, natif de la région expatrié à Toulouse.

Il avait un choix à faire, et il a fait le meilleur ! Durant sa jeunesse, Pascal, originaire des Alpes-Maritimes, découvre le football avec la Coupe du Monde 1998, et finit par succomber à l’AS Monaco quelques années plus tard. Depuis, l’amour ne fait que grandir dans le cœur rouge et blanc du cartographe de 40 ans, qui traverse la France, et même l’Europe pour apporter son soutien au club du Rocher. Alors avant le coup d’envoi de la rencontre face à Toulouse ce mercredi (21h), le membre des Muneg’oc a pris le temps de raconter ses meilleurs souvenirs. Extraits 🎙

Bonjour Pascal. Pour débuter, comment es-tu tombé sous le charme de l’AS Monaco ?

J’ai grandi dans les Alpes-Maritimes, plus exactement à Cagnes-sur-Mer. Je me suis mis assez tard au football, car j’ai commencé à m’y intéresser après la Coupe du Monde 1998. Quand je suis arrivé au lycée, j’ai commencé à suivre sérieusement, et à l’époque, il y avait deux camps : ceux qui supportaient l’Olympique de Marseille, qui représentaient une grande majorité ; et ceux qui supportaient l’AS Monaco !

Au-delà de la couronne de champion, c’est la saison dans son intégralité que j’ai retenu, avec des rencontres qui étaient à chaque fois des chefs-d'œuvre, des récitals ! Cette saison-là, il y a également eu la Ligue des Champions, et je ne pourrais pas non plus oublier le lob incroyable de Radamel Falcao face à Manchester City, j’étais époustouflé.

PascalSur la saison 2016-2017

C’était une bonne période pour les Monégasques à ce moment-là : on est en 2000, le Club remporte son 7e titre, possède une équipe incroyable avec les Marco Simone, Marcelo Gallardo, Thierry Henry… Je suis donc tombé amoureux de Monaco assez rapidement !

Quels sont les souvenirs qui t’ont le plus marqués depuis toutes ces années ?

J’ai une assez mauvaise mémoire. J’aurais tendance à dire que le souvenir qui m’a le plus marqué, c’est la finale de la Ligue des Champions 2004, même si la fin n’est pas heureuse, mais je pencherais plus pour le titre de champion de France 2017.

Au-delà de la couronne de champion, c’est la saison dans son intégralité que j’ai retenue, avec des rencontres qui étaient à chaque fois des chefs-d’œuvre, des récitals ! Cette saison-là, il y a également eu la Ligue des Champions, et je ne pourrais pas non plus oublier le lob incroyable de Radamel Falcao face à Manchester City, j’étais époustouflé.

Étant du coin, tu as dû venir souvent au Stade Louis-II. Quels sont tes meilleurs souvenirs au pied du Rocher ?

Quand j’habitais dans la région, j’étais encore jeune, et je n’avais pas beaucoup d’occasion d’y aller régulièrement. Mon déménagement n’a pas aidé, mais il me reste quand même de la famille dans le sud-est, et si le calendrier est clément, je pense que j’y vais au moins une fois par an.

PascalSon joueur préféré

En 2017, j’ai eu la chance d’assister au quart de finale retour contre le Borussia Dortmund, et la demi-finale contre la Juventus Turin. Si le second est à oublier, le premier match m’a vraiment laissé un très bon souvenir, notamment avec la cohésion que nous avions avec les supporters allemands, en rapport avec les évènements du match aller.

Quels sont les joueurs qui ont une place particulière dans ton cœur ?

À la grande époque, c’était Fernando Morientes, joueur qui m’a marqué autant sur le terrain qu’en dehors. Il avait la classe, beau à regarder jouer, charismatique, donc premier grand souvenir. Et plus récemment, c’était Bernardo Silva ! Je suis un fan absolu de ce joueur, j’essaye de regarder tous ses matchs en Angleterre, parce que pour moi, c’est le meilleur joueur du monde.

Tu es membre des Muneg’oc, tu as surement fait beaucoup de déplacements…

C’est sur le tard que j’ai commencé à faire des déplacements en parcage, car avec le travail et les enfants, ce n’est pas évident de trouver le temps. J’ai commencé à bouger avec le groupe en 2017, et j’ai effectué des voyages mémorables comme à Leipzig, Madrid, Porto, San Sebastian… J’essaye aussi de faire des voyages en France, je suis par exemple allé deux fois à Bordeaux, à Montpellier, et Toulouse évidemment. Le plus récent pour moi, c’était Eindhoven l’été dernier.

Et accumuler pas mal de souvenirs !

De tous les souvenirs que j’ai, le meilleur reste mon déplacement à Leipzig. C’était l’un, si ce n’est le premier parcage avec les Muneg’oc, et j’ai pris l’avion jusqu’à Berlin, puis le bus pour retrouver les autres sur place. On n’était pas nombreux, mais il y avait une bonne ambiance. Le match n’était pas très emballant, alors on a décidé de faire une chenille dans le parcage.

PascalA propos de la transmission avec ses enfants

C’était très sympa, et juste après le match, ma femme m’avait appelé en disant que mes enfants m’avaient vu à la télévision, car le réalisateur avait filmé toute la scène en direct… une belle soirée (rires) ! En plus, on était situés au bord de la pelouse, et pas en hauteur comme dans certains stades, alors c’était le bonheur.

As-tu une collection de maillots, billets ou objets en tout genre ?

Je ne fais pas de collection particulière, mais j’ai quelques pépites. J’ai d’abord eu la chance de gagner la réédition du maillot Afflelou 1987-1988 lors d’un concours sur Twitter. J’ai également remporté un maillot qui célébrait les cinq millions de followers sur les réseaux sociaux. C’était durant une émission sur Facebook en direct avec Ludovic Giuly, où plusieurs joueurs avaient également signé le maillot. J’ai joué, j’ai gagné, et j’ai donc une pièce exceptionnelle et dédicacée, que je garde précieusement.

Bien sûr que je serai présent, j’ai déjà pris ma place depuis longtemps ! Dès que le calendrier de la Ligue 1 sort durant l’été, je regarde tout de suite quand l’AS Monaco se déplace à Toulouse. Cette année, c'est en décembre, donc on aura un peu froid, mais ce n'est pas grave (rires).

PascalSur le match de la 17e journée

Prépares-tu tes enfants à devenir de futurs supporters monégasques ?

Évidemment ! Dès que je peux les emmener au Stade Louis-II, je le fais, ils y vont depuis qu’ils sont bébés. On regarde tous les matchs des Rouge et Blanc ensemble, donc ils sont plus ou moins investis. Après, je sais que mon fils qui a sept ans aime bien le TFC, et c’est normal puisqu’il est né ici, mais il adore aussi l’AS Monaco.

Seras-tu présent au Stadium ce soir ?

Bien sûr que je serai présent, j’ai déjà pris ma place depuis longtemps ! Dès que le calendrier de la Ligue 1 sort durant l’été, je regarde tout de suite quand l’AS Monaco se déplace à Toulouse. Cette année, c’est en décembre, donc on aura un peu froid, mais ce n’est pas grave (rires).

On a souvent du mal quand on vient ici, mais j’ai quand même de belles images qui reviennent, comme quand Wissam Ben Yedder a fait son retour au Stadium, il avait été acclamé par les supporters des Violets, et c’était un moment incroyable. Cette année, je pense que ça va passer, et que l’AS Monaco va gagner 2-0 !