Olivier Dacourt et l’Academy à la découverte de "Ma part d’ombre"
« Quand on débarque dans un centre de formation, on est tout seul. La tête pleine de rêves, mais tout seul. » C’est ainsi que commence « Ma part d’ombre », le documentaire d’Olivier Dacourt. Ce lundi, l’ancien milieu de terrain international français était de passage au Centre de Performance afin d’assister à la projection de ce film aux membres de l’Academy. L’opération était co-organisée par Mohamed Salmi, animateur socio-éducatif, Noémy Kostic Soffiotti, psychologue, et l’ensemble de La Diagonale.
L’importance de la préparation mentale
Les joueurs du Groupe Elite, des U19 et des U17 nationaux ont pu ainsi échanger avec le natif de Montreuil, à la brillante carrière au plus haut niveau. Une source d’inspiration pour eux, car Olivier Dacourt, passé par le centre de formation du RC Strasbourg, a connu sensiblement le même parcours.
« A une différence près : nous n’avions pas, comme c’est votre cas aujourd’hui, de personnes au sein du staff qui nous écoutaient et qui mettaient la psychologie en avant. Vous avez cette chance, alors profitez-en ! » Les membres de l’Academy bénéficient en effet de la présence d’une psychologue, Noémy Kostic Soffiotti, et de Jeannette Lyonnet, préparatrice mentale, pour les accompagner au quotidien.
« Soyez passionnés, aimez votre sport »
Amoureux de son sport, qui l’a notamment porté à soulever trois fois consécutivement le Scudetto avec l’Inter Milan, Olivier Dacourt a également délivré un message passionnel à ses successeurs, tel que Mamadou Coulibaly, qui a vécu sa première en Ligue 1 Uber Eats face au Toulouse FC. « Soyez passionnés, aimez votre sport, regardez-le et profitez des exemples que vous avez ici, à l’AS Monaco. Je n’ai pas besoin de vous dire qui a été formé ici !… ».
Daghe Mamadou 👊#MadeInLaDiagonale
40' | 0️⃣-0⃣ #ASMTFC pic.twitter.com/q9Wig4YsUL
— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) February 18, 2024
L’un d’entre eux, Thierry Henry, intervient d’ailleurs beaucoup dans le documentaire. Tout comme Zlatan Ibrahimović, Antonio Cassano ou bien encore Eric Abidal. Chacun décrit ses doutes, ses peurs, ses moments de difficulté mais évoque aussi la persévérance qu’il leur a fallu pour passer outre. « Le travail est souvent la clé », comme a si bien conclu Olivier Dacourt.
