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Coupe de France 09 février 2021, 16:56

Niko Kovac : "J'aime les matchs de Coupe"

Niko Kovac : "J'aime les matchs de Coupe"
Deux jours après la victoire à Nîmes (4-3), la septième d’affilée pour les Rouge et Blanc, le coach monégasque s’est exprimé devant la presse à la veille du 32e de finale de Coupe de France face à Grenoble.

Les matchs se suivent et les résultats se ressemblent pour l’AS Monaco. Le club de la Principauté n’a ainsi connu que la victoire en 2021, avec sept succès d’affilée en championnat, dont le dernier face à Nîmes (4-3). Pas le temps de savourer en revanche, puisque la Coupe de France se présente déjà sur la route des hommes de Niko Kovac. Le coach des Rouge et Blanc a donc fait le point devant la presse, à la veille du déplacement à Grenoble au stade des Alpes (14h45). Extraits.

J’aime le format habituel de la Coupe de France, cette opportunité offerte aux clubs amateurs de pouvoir jouer contre les clubs professionnels. Mais on doit s’adapter et se concentrer sur ce match de Grenoble qui sera un adversaire coriace pour ces 32es de finale.
Niko KovacEntraîneur de l'AS Monaco

Bonjour coach. Quel est votre état d’esprit avant ce match, faire tourner ou bien gagner à tout prix ?

La Coupe de France est une autre compétition mais j’aime ce genre de match car dans le passé en Allemagne je suis allé trois fois en finale et j’en ai gagné deux. C’est une compétition à laquelle je tiens. C’est aussi une bonne opportunité de faire un peu tourner l’équipe et pour les joueurs qui jouent un peu moins de me montrer leurs qualités. Je l’ai déjà dit dans le passé, on a la chance d’avoir une très bonne équipe et de la qualité sur le banc. On veut donner l’opportunité à tout le monde de jouer. C’est quelque chose de normal. On a la chance d’avoir de grands professionnels qui travaillent bien la semaine.

Est-ce un regret de ne pas pouvoir affronter de clubs amateurs dans ce premier tour ?

Nous savons que nous vivons un moment très spécial avec la pandémie. J’aime le format habituel de la Coupe de France, cette opportunité offerte aux clubs amateurs de pouvoir jouer contre les clubs professionnels. Mais on doit s’adapter et se concentrer sur ce match de Grenoble qui sera un adversaire coriace pour ces 32es de finale.

Êtes-vous fiers d’avoir l’attaque la plus prolifique de Ligue 1 en 2021 ?

Quand je suis arrivé, j’avais dit que je voulais jouer un football agressif, attractif, et marquer beaucoup de buts. Donc je suis content de voir que l’on marque beaucoup et que l’on est très prolifique sur coups de pied arrêtés. Maintenant j’aimerais qu’on puisse réduire le nombre de buts que l’on concède sur des petites erreurs techniques, qui font qu’aujourd’hui nous ne sommes pas exactement au même niveau que les trois équipes devant nous. C’est là que la différence se fait. Si l’on veut continuer à lutter, il va falloir faire attention à ce paramètre.

Quand vous avez un frère à vos côtés tout le temps, vous avez 100% confiance et c’est ce dont nous avons besoin. Nous sommes frères mais nous sommes aussi coachs et parfois nous ne sommes pas d’accord. Nous débattons souvent et parfois on change notre manière de penser, même si c’est moi qui garde le dernier mot.
Niko KovacEntraîneur de l'AS Monaco

L’équilibre n’est-il pas difficile à trouver entre bien défendre et attaquer ?

Ce n’est pas facile de trouver le bon équilibre entre une bonne défense et une attaque prolifique, effectivement. Peut-être que lorsque l’on se concentre trop pour bien défendre, on peut mettre moins d’allant devant. Nos adversaires sont souvent proches de leurs buts, donc c’est pour ça que nous voulons presser très haut, mais il faut faire attention. C’est le football moderne, les meilleures équipes du monde jouent de cette façon, ils pressent très haut pour récupérer tôt le ballon. Nos jeunes joueurs sont en train d’apprendre cette façon de jouer.

Quelle est votre relation avec Robert votre frère ?

Quand vous avez un frère à vos côtés tout le temps, vous avez 100% confiance et c’est ce dont nous avons besoin. Nous sommes frères mais nous sommes aussi coachs et parfois nous ne sommes pas d’accord. Nous débattons souvent et parfois on change notre manière de penser, même si c’est moi qui garde le dernier mot. Mais je n’ai jamais eu de problème à reconnaître que j’avais tort. Robert numéro un ? Je lui demande, mais pour l’instant il me répond qu’il est très content d’être dans ce rôle-là (sourire).

Parlez-nous du changement que vous avez effectué à Lens avec Djibril Sidibé qui est rentré dans cette défense à trois…

Je me souviens que face à Lens nous étions menés après quelques secondes et j’ai changé à la mi-temps en mettant Djibril derrière. Depuis ce moment, nous jouons à trois derrière lorsque nous avons le ballon. Je suis content de ses performances actuellement, il a un rôle important avec Guillermo, même si Ruben a fait également du très bon boulot en début de saison. Quand je suis arrivé ici, j’avais certaines idées. Mais Djibril était blessé à cette époque. Aujourd’hui nous avons vraiment un super bon banc et je me sers de ça pour garder l’équipe compétitive et maintenir une certaine pression pour que tout le monde donne le maximum.

Il n’ y a pas de raison de changer un système qui marche. Nous n’avons pas le temps de changer nos plans. Mais j’ai encore 24 heures devant moi et une bonne nuit pour réfléchir à la composition de départ (sourire).
Niko KovacEntraîneur de l'AS Monaco

Vous allez donc faire tourner votre onze pour ce match de Coupe. Qui jouera dans les buts ?

C’est Radoslaw qui sera dans le but pour le match de demain. Pendant que Benjamin était blessé, c’est Vito qui a joué. Radoslaw n’a débuté que contre Nantes pour l’instant, lors de la 3e journée. Je le vois travailler à l’entraînement, et il mérite de débuter et d’avoir sa chance. On verra demain ce qu’il se passe. Mais il n’y a pas de hiérarchie au poste de numéro 2.

Et pour les autres qui jouent moins actuellement, comme Axel Disasi ?

Djibril ne jouait pas au début de saison parce que Ruben avait enchaîné les très bonnes performances, mais il a continué à travailler et à se montrer très professionnel. Tout comme Guillermo ne jouait pas parce qu’Axel était très bon, et aujourd’hui c’est l’inverse. Demain certains auront l’opportunité de jouer, et j’espère qu’ils saisiront cette chance.

Quel schéma comptez-vous utiliser ?

Il n’ y a pas de raison de changer un système qui marche. Nous n’avons pas le temps de changer nos plans. Mais j’ai encore 24 heures devant moi et une bonne nuit pour réfléchir à la composition de départ (sourire).

Pour finir, quel est votre pronostic pour la finale du championnat du Monde des clubs ?

Le Bayern Munich est la meilleure équipe du Monde, donc je pense que c’est effectivement le Bayern qui va gagner. Même si les Mexicains ont de bons joueurs, notamment Carlos Salcedo que j’ai formé à Francfort. Mais je pense que le Bayern va gagner ce titre, car aujourd’hui c’est la meilleure équipe du Monde.