Nacim Dendani : "Une grande joie de remporter la Coupe Gambardella"
Avec 22 réalisations, il est le meilleur buteur des U17 monégasques en championnat. Récompensé pour ses bonnes performances, il a même participé à l’aventure en Coupe Gambardella avec les U18, jusqu’à soulever le trophée au Stade de France il y a dix jours (succès 4-2) !
Né à Ajaccio, révélé dans le Var
Originaire de Corse, Nacim Dendani a frappé dans ses premiers ballons à Ajaccio, avant de grandir dans le Var à Toulon, puis a rejoint La Diagonale à l’été 2021. En cette fin de saison, rencontre avec celui qui vient d’inscrire avec ses partenaires son nom au palmarès de l’AS Monaco. Interview. 🎙
Bonjour Nacim. Pour commencer, tu viens de remporter la Coupe Gambardella avec les U18 monégasques. Qu’as-tu ressenti ?
Beaucoup de joie, de bonheur et de satisfaction, car ce n’est pas tous les jours qu’on remporte ce trophée ! C’est l’aboutissement du travail effectué toute la saison, avec du sérieux et de la discipline. Et heureusement pour nous, on en récolte les fruits avec cette belle victoire.
Avez-vous l’impression avec tes partenaires d’avoir marqué l’histoire du Club ?
C’est important de gagner cette 5e Coupe Gambardella, parce que c’est une compétition qui est regardée par beaucoup de gens, donc c’est bon pour le Club. Mais on ne va pas s’arrêter là et essayer d’écrire encore d’autres pages ensemble.
As-tu les play-offs U17 en tête par exemple, même si vous n’êtes pas certains d’y participer (interview réalisée le vendredi 5 mai) ?
Bien sûr, c’est l’objectif de la saison ! On travaille toute une année pour y arriver, donc ce n’est pas maintenant qu’on va lâcher, malgré le fait que l’on vient de gagner la Coupe Gambardella pour certains. Si on peut aller décrocher d’autres trophées, on le fera.
Personnellement tu as déjà inscrit 22 buts en championnat, alors que tu évolues plutôt sur un côté. Comment expliques-tu cette réussite ?
J’ai essayé de m’adapter à chaque fois à la position dans laquelle je joue et d’être le plus décisif possible dans mon jeu, le plus efficace. Et je pense que ça a payé. C’est vrai que je me suis amélioré dans la finition, et j’espère que ça va continuer.
Pour les personnes qui ne te connaissent pas justement, quel est ton profil ?
Je suis plutôt un dribbleur à la base, qui s’est révélé en tant que finisseur cette saison. Mais à la base je suis d’abord un joueur qui aime percuter, provoquer, dribbler et prendre des risques ! Un axe à améliorer ? Je pense que je peux progresser au niveau de mon jeu de tête.
Est-ce un axe sur lequel ton coach insiste ?
Oui, comme sur le fait de jouer un peu plus avec les autres, de combiner. C’est aussi un aspect de mon jeu que je dois améliorer. Et puis c’est important que je sache bien me placer pour servir les autres dans de bonnes conditions et être moi-même bien servi.
Parle-nous de la relation technique que tu entretiens avec Joan Tincres, buteur avec toi en demi-finale puis en finale de Gambardella ?
Tout se passe très bien avec lui, on essaye de se trouver au maximum. Notre but est d’être tous les deux décisifs pour l’équipe, et de se trouver. Il y a vraiment une bonne entente entre nous, une bonne complicité, et c’est tant mieux pour l’équipe.
Le festival de Joan Tincres qui a permis aux Monégasques de basculer en tête à la pause ✊
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Vous étiez plusieurs U17 à participer à participer à la campagne de Gambardella. Comment expliques-tu que vous vous soyez imposés ?
Encore une fois, nous avons bien travaillé pour ça. Chacun a réussi à montrer ses qualités et je pense que le coach Frédéric Barilaro les a remarquées et a décidé de nous faire confiance sur la fin de cette belle aventure.
"𝗜𝗟𝗦 𝗟'𝗢𝗡𝗧 𝗙𝗔𝗜𝗧" – 𝐿𝑒 𝐹𝑖𝑙𝑚 📹
Les coulisses de la victoire monégasque en Coupe Gambardella 🏆👀
Par ici 👇
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Qu’est-ce que Manu Dos Santos vous apporte au quotidien ?
C’est d’abord quelqu’un de sociable, qui met en confiance ses joueurs, car il sait que c’est important pour performer. Avec la confiance on peut faire beaucoup de choses ! Il sait comment nous parler, analyser nos matchs, nous donner des conseils pour que l’on s’améliore. C’est très important d’être en confiance pour s’améliorer, de connaître ses axes de progression, savoir où l’on va pour devenir meilleur.
On parlait de Frédéric Barilaro également. Que vous a-t-il apporté par son expérience, pour aller chercher ce trophée en Coupe Gambardella ?
Il avait déjà une grosse expérience de la compétition, qu’il avait déjà remportée à deux reprises. Il savait comment ça allait se passer, le déroulement de la finale… Grâce à ce vécu, il nous a dit qu’il ne fallait pas se laisser émerveiller, impressionner par le stade et le monde autour de nous. Mais également de ne pas être dans l’euphorie de jouer une finale mais qu’il était important de l’aborder pour la gagner et de rester concentrés sur notre objectif, focus sur le match.
Tout ce qu’il vous a dit s’est révélé vrai avec le recul ?
Oui, tout s’est passé comme il l’avait dit ! On a su écouter ses conseils, les appliquer, et ça a payé au final ! Ce qu’il nous a dit après dans le vestiaire ? Qu’il était très fier de nous et qu’il était très content d’avoir gagné à nouveau ce trophée avec nous. Mais qu’il reste également des matchs de championnat, et qu’il faut continuer à travailler. C’est un succès, mais il ne faut pas s’arrêter là, car tous les footballeurs qui gagnent quelque chose essayent d’aller chercher encore plus haut. On va donc essayer de l’appliquer.
Quelles sont tes inspirations justement dans le foot ?
Je m’inspire des meilleurs : Lionel Messi, Cristiano Ronaldo, car ce sont des compétiteurs hors normes. Je suis obligé de les citer, car ce sont des exemples pour tous. On rêve tous de faire leur carrière ! Ce que j’essaye de leur piquer ? L’esprit de compétition, car chaque fois qu’ils réalisent quelque chose de fou, ils vont chercher encore plus loin. Quand on regarde leur carrière, on se rend compte que c’est cette mentalité qui les a amenés là où ils sont aujourd’hui.
De grands joueurs sont aussi sortis du centre de formation de l’AS Monaco. Est-ce également une source de motivation ?
Oui bien sûr ! C’est une fierté quelque part de marcher dans leurs traces. J’espère y arriver aussi un jour, et pour moi ça représenterait énormément. Je vais faire le maximum pour devenir professionnel avec ces couleurs. On ne sait jamais ce que l’avenir nous réserve, mais j’espère bien réussir avec mon club formateur, mon club de cœur, car je l’aime beaucoup.
Pour revenir un peu à tes débuts, comment a commencé le foot pour toi ?
J’ai démarré à l’âge de six ans à Ajaccio en Corse. Ensuite j’ai arrêté le foot, car mon coach que j’aimais beaucoup est parti sur le Continent. J’ai recommencé à huit ans, après avoir emménagé à Toulon, en jouant au Sporting. Puis j’ai évolué au FC Seynois jusqu’à 13 ans, avant de rentrer au Pôle Espoir puis de rejoindre le centre de formation de l’AS Monaco.
Pourquoi avoir choisi le club de la Principauté ?
Parce que c’est un grand club français qui fait rêver ! Il s’est passé quelque chose, j’ai bien aimé le projet, les infrastructures de La Diagonale, le cadre de vie. Je pense que beaucoup de jeunes rêveraient de rejoindre l’AS Monaco !
Quelle a été ta réaction justement quand tu as visité pour la première fois La Diagonale ?
Quand j’ai vu tout ça, je me suis dit qu’on était dans les meilleures dispositions pour travailler et réussir. Ça m’a donné une source de motivation, et je savais ce qui me restait à faire.
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Quand tu regardes le Stade Louis-II justement depuis ta chambre, qu’est-ce que cela t’inspire ?
J’ai envie de me dépasser. C’est un rêve pour tous les jeunes du centre d’évoluer un jour dans cette enceinte. C’est l’accomplissement de beaucoup de travail. Nous savons ce que ça représente, et voulons tous aller dans la même direction, vers le même objectif. On sait qu’il faut travailler dur au quotidien pour un jour faire nos premiers pas dans ce stade magnifique qu’est le Louis-II.
Si tu devais retirer un souvenir fort depuis tes débuts dans le foot…
(Sans hésiter) Franchement c’est la victoire en Coupe Gambardella ! Il n’y a rien de plus beau pour l’instant.
𝙅𝙚 𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙖𝙞 𝙙𝙞𝙩 𝙦𝙪’𝙤𝙣 𝙖𝙡𝙡𝙖𝙞𝙩 𝙜𝙖𝙜𝙣𝙚𝙧 🔥#MadeInLaDiagonale pic.twitter.com/ImaBaURyhg
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Qu’as-tu ressenti en demi-finale quand tu ouvres le score face à Pau ?
J’ai eu une grande joie, et surtout de la satisfaction, car j’ai travaillé pour encore une fois. C’est un moment que j’attendais depuis longtemps et il est arrivé. Même si je n’ai pas démarré la compétition, j’ai continué à bosser et je n’ai pas perdu espoir. C’est en quelque sorte ma patience qui a payé et j’étais très content de marquer et d’aider l’équipe à ce moment-là.
𝟭𝟱' 𝗕𝗨𝗨𝗨𝗧 ! 👊
Sur un corner joué rapidement, nos Rouge & Blanc ouvrent le score par l'intermédiaire de Nacim Dendani 💥
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— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) April 10, 2023
Quand tu vois Eliesse et Edan avoir du temps de jeu avec les pros’, ça te donne envie d’imiter leur trajectoire ?
Oui bien sûr. Quand on voit des jeunes qui étaient encore au centre de formation l’année dernière, qui jouaient juste un niveau au-dessus de vous, jouer aujourd’hui avec l’équipe pro’, c’est une source de motivation supplémentaire. Je me dis que moi aussi je peux réussir et en tout cas ça donne envie d’y arriver !
