Marcel Dib, le travailleur de l’ombre
Il a connu la gloire d’un titre de champion de France et l’ivresse d’une finale européenne avec le club de la Principauté. Milieu de terrain travailleur et infatigable, Marcel Dib a été l’acteur discret mais majeur d’une période faste de l’histoire de l’AS Monaco. Recruté en 1985 par Lucien Muller en provenance du SC Toulon, celui qui devient rapidement le compère de Claude Puel dans l’entrejeu monégasque, va surtout se révéler sous les ordres d’Arsène Wenger.
Champion de France 1988
Avec le jeune coach alsacien, le Marseillais de naissance va obtenir un titre de champion de France en 1988, année de sa première sélection avec les Bleus pour un match amical face à l’Espagne. Il décrochera également une coupe de France en 1991 avec le club de la Principauté, la dernière en date. En parallèle, il va connaître deux épopées européennes en Coupe des coupes, l’équivalent de la C2 à l’époque, en 1990 puis en 1992.
Il sera ainsi de la demi-finale face à la Sampdoria la première année, rencontre qui demeure à ce jour le record d’affluence pour un match au Stade Louis II avec 20.000 spectateurs présents. Un échec face au futur vainqueur de la compétition qui n’entamera pas la soif de succès de la bande à Jean-Luc Ettori, Emmanuel Petit, Luc Sonor, George Weah – futur Ballon d’Or – et Ramon Diaz. Puisque deux ans plus tard, l’AS Monaco atteint cette fois la finale de cette même compétition.
Plus de 300 matchs en Rouge et Blanc
C’est avec Rui Barros qu’il compose alors un duo complémentaire au milieu de terrain. Seulement le Werder Brême de Klaus Allofs se dresse sur la route des Rouge et Blanc, qui ne pourront rien faire sur la dernière marche (défaite 2-0). A Monaco, Marcel Dib aura donc connu les honneurs, la gloire de plusieurs titres même, et surtout 325 matchs avec la Diagonale sur les épaules, pour 20 buts marqués.