Les réactions de Niko Kovac et Benjamin Lecomte
L’AS Monaco a stoppé la série de victoires lilloises à l’extérieur qui durait depuis sept rencontres. À l’issue d’un match équilibré face au leader de Ligue 1, les Rouge et Blanc de Niko Kovac ne sont pas parvenus à faire sauter le verrou, malgré une dernière opportunité pour Stevan Jovetić. Un résultat qui permet malgré tout au club de la Principauté de consolider sa place de 4e de l’élite, à onze points de Marseille. Un bon point donc, à défaut de plus, pour le technicien monégasque et Benjamin Lecomte, – auteur d’un troisième clean sheet en quatre matchs -, présents tous deux en conférence de presse d’après-match. Extraits.
Bonsoir Niko. L’arrêt de Mike Maignan en toute de fin de match vous laisse-t-il un goût amer ?
Je pense que c’était un match compliqué. Les deux équipes ont affiché un beau niveau tactique. C’était dur de briser les lignes lilloises. Je suis content de la performance de mon équipe. Nous n’avons concédé qu’un seul tir cadré. On peut être tristes mais on peut également être fiers de rivaliser avec l’une des meilleures équipes de Ligue 1.
Comment avez-vous vécu la dernière action du match ?
Jove’ est très déçu car c’était une bonne opportunité. Mais Mike Maignan est un très bon gardien et il réalise un gros arrêt sur le coup. Si Lille est premier aujourd’hui, c’est qu’ils alignent de bonnes performances et provoquent leur réussite. Ce sont des petits détails, cela s’est joué à 10 centimètres ce soir. Si vous ne pouvez pas gagner, il faut savoir ne pas perdre.
Ce soir les joueurs entrants n’ont pas su faire la différence.
Tous les joueurs ont essayé d’apporter leur pierre à l’édifice. Cesc a offert de bons ballons, Sofiane aussi et Djibril a presque donné une passe décisive pour Jove’. Les entrants ont réalisé de bonnes choses. Je suis content de leurs performances. Nous sommes un groupe. Nous avons fait face à un bon adversaire aujourd’hui.
L’AS Monaco est plus perdant que Lille ce soir au niveau comptable selon vous ?
Lille était là pour jouer le nul et faire mal en contre-attaque. Nous étions concentrés. Lille est premier mais Paris peut prendre la tête ce soir. Marseille revient bien, on doit garder nos distances avec le cinquième. On en reparlera dans un mois, nous verrons où nous nous situons.
Bonsoir Benjamin. Ce résultat n’est pas le meilleur d’un point de vue comptable, malgré tout c’est un nouveau clean sheet.
Nous progressons, ce n’est pas nouveau. On a cette volonté d’être solides défensivement. On cherche ce juste équilibre entre le secteur offensif et défensif. On sait que nous pouvons embêter beaucoup d’équipes. Nous ne sommes pas quatrièmes pour rien actuellement.
C’était une occasion de se rapprocher du podium aujourd’hui…
Je ne pense pas que nous sommes les perdants du jour. Nous avons réalisé une bonne performance face à un concurrent direct pour le top 3. On continue notre bonhomme de chemin, je ressens plus de regrets par rapport à la rencontre face à Strasbourg. Nous avons montré un bon sens du collectif, nous n’étions pas loin de l’emporter en fin de rencontre ce soir. Nous avons encore du travail, un déplacement important arrive à Saint-Etienne.
Mike Maignan réalise un arrêt décisif. Quel regard portes-tu sur son arrêt ?
Il fait un arrêt très important, c’est sûr. Si on gagne en fin de rencontre, on n’aurait pas le même discours. Ils luttent pour le titre, de notre côté nous sommes quatrièmes. Nous voulons surtout distancer le cinquième et pourquoi pas se rapprocher des trois premières. On ne se prend pas la tête, nous avons réalisé un match cohérent. Il y a un peu de frustration sur ce fait de jeu, mais nous avons fait un très bon match. C’était le leader en face, on a réussi à lui tenir tête, voir un petit peu plus.
Tu as connu une période un peu plus compliquée, tu avais besoin d’un match référence. Tu te sens mieux actuellement ?
Oui, je reviens bien depuis ma blessure, je monte crescendo. On réalise un nouveau clean sheet contre un gros du championnat. C’est bon pour la confiance. Je vais avoir un rôle important lors des neuf dernières rencontres. On ne lâchera pas, on sent qu’on a quelque chose à faire collectivement. Il faut garder cette structure et continuer de cette manière.