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Partout Toujours 13 septembre 2024, 10:36

Julien : "Je me suis fait tatouer Daghe Munegu et Deo Juvante"

Julien : "Je me suis fait tatouer Daghe Munegu et Deo Juvante"
Pour mettre en lumière les supporters monégasques, toujours plus nombreux dans les parcages à l’extérieur, la série dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc se poursuit. A l’occasion du deuxième épisode de la saison, pars à la rencontre de Julien, membre des Munegu Champagne.

Il a littéralement l’AS Monaco dans la peau. Julien, 47 ans, possède en effet deux tatouages qui font référence à l’amour qu’il porte au club de la Principauté. Un amour qui est né en 1989, au lendemain de la finale de Coupe de France perdue face à Marseille, et qu’il a transmis à ses trois enfants. A la veille du match à Auxerre où il sera présent pour soutenir les Rouge et Blanc avec Sandro, son fils de 12 ans, le membre des Munegu Champagne nous raconte sa passion. Rencontre. 🎙️

Deux ans après, en 1991, on prend notre revanche en Coupe de France avec le but de Gérald Passi dans les dernières minutes. Il était mon idole quand j’étais jeune. Et depuis, cette passion ne m’a plus quittée. Au point que je suis tatoué "Daghe Munegu" en haut de mon dos et "Deo Juvante", la devise monégasque, sur le biceps droit.
JulienSupporter de l'AS Monaco

Bonjour Julien. Depuis quand es-tu fan de l’AS Monaco et pourquoi ?

Je suis supporter de l’AS Monaco depuis 1989 et la finale perdue en Coupe de France face à Marseille 4-2. J’avais alors 12 ans. Ma passion a vraiment commencé après ce match parce que toute ma famille était pour l’OM et je ne voulais pas faire comme eux, je n’aimais pas ce club.

Deux ans après, en 1991, on prend notre revanche en Coupe de France avec le but de Gérald Passi dans les dernières minutes. Il était mon idole quand j’étais jeune. Et depuis, cette passion ne m’a plus quittée. Au point que je me suis fait tatouer « Daghe Munegu » en haut de mon dos et « Deo Juvante », la devise monégasque, sur mon biceps droit.

Tu as donc commencé à suivre le Club au moment des premières épopées européennes.

C’est ça avec la finale de Coupe des Coupes 1992 puis on a été champions en 1997 et 2000. Mais lorsque j’étais jeune, on voyait moins les matchs, au contraire de maintenant. À l’époque, pour suivre l’AS Monaco, il fallait les écouter à la radio durant les multiplex RMC. Si on ne se déplaçait pas au stade, c’était plus difficile.

Je me rappelle d’une année où l’on jouait un match face à une équipe espagnole ou hollandaise en Europe et qui n’avait pas été diffusé à la télévision en France (c’était la demi-finale retour de Coupe des Coupes 1992 face au Feyenoord pour un problème de droits TV, ndlr.). Je me suis donc tapé ce match à la radio, j’étais dingue. Je me rappellerais toujours de ce match-là, c’était un enfer à suivre. En plus, très souvent, les commentateurs à la radio s’enflamment pour un rien.

Essayes-tu de transmettre cette passion à tes enfants ?

Oui je suis marié, j’ai trois enfants et j’essaie de la leur transmettre. Mes deux garçons Gabriel et Sandro sont à fond, ma fille Eva un peu moins. On a été voir le match face à Saint-Etienne pendant nos vacances au mois d’août. Ma fille ne regarde aucun match mais elle connaissait tous les chants entonnés par les Ultras. Après la rencontre, je lui ai demandé comment elle les connaissait et elle m’a répondu : « On n’entend que ça à la maison, tu les chantes tout le temps ».

C’est vraiment une passion que je partage avec ma famille. D’ailleurs, je vais aller avec mon plus jeune fils de 12 ans à Auxerre ce samedi. Pour la petite anecdote, il évolue au poste de gardien de but au centre de formation de Troyes et j’espère de tout cœur que Monaco viendra taper à la porte un jour.

Dans quelle mesure définirais-tu ta passion ?

Ma vie est rythmée par l’AS Monaco, je ne pourrais pas vivre sans. Ce week-end, il y avait l’Équipe de France et c’était un enfer de ne pas voir un match des Rouge et Blanc à la télé ou en tribunes. En tout cas, j’ai hâte d’être samedi à Auxerre en espérant la victoire pour passer un très bon dimanche car il sera rythmé au résultat. Si on gagne, je passe un super week-end de manière générale et je regarde d’autres matchs, alors que si on perd, je coupe tout et je zappe les émissions que j’écoute habituellement à la radio le lundi.

Pendant les vacances d’été, avec ma mère, on passait nos vacances à Antibes et on allait toujours voir un match au Stade Louis-II. J’ai eu la chance de voir le premier match de Thierry Henry en Ligue 1 face à Nice. Malheureusement, on perd 2-0 et au retour, je me suis tapé tout le cortège niçois qui chantait. J’étais dégoûté.
JulienSupporter de l'AS Monaco

Quels sont tes meilleurs souvenirs en tant que supporter ?

C’est difficile à dire. Comme ça, j’aurais bien dit la finale de Ligue des Champions 2004 mais on l’a perdue. La Coupe de France 1991 a vraiment marqué mon amour pour le Club. Il y a aussi tous les titres de champions, sans oublier les années de la génération Falcao car je suis un grand fan de lui. Lors d’un match à Troyes, je me rappelle l’avoir appelé et il m’a fait signe, c’était sympa. Le dernier titre en 2017 était donc exceptionnel pour moi.

J’ai tellement connu d’époques avec l’AS Monaco que c’est compliqué d’en choisir un, il y en a eu beaucoup. Pour moi, toutes les victoires sont belles et dès que l’on met des volées à Marseille comme la fois où on a gagné 6-1, ça me va. C’est vraiment le Derby de la famille. En revanche, l’un de mes pires souvenirs est une défaite 4-2 contre Troyes. Je recevais des messages de tout le monde et ma femme supporte l’ESTAC, je n’ai pas réussi à la convertir. Cette rencontre était vraiment un cauchemar.

Tu es donc venu pour Saint-Etienne. As-tu assisté à d’autres matchs à domicile ?

Avec ma mère, on passait nos vacances à Antibes et on allait toujours voir un match au Stade Louis-II. J’ai eu la chance de voir le premier match de Thierry Henry en Ligue 1 face à Nice. Malheureusement, on perd 2-0 et au retour, je me suis tapé tout le cortège niçois qui chantait. J’étais dégoûté.

J’ai régulièrement assisté aux rencontres contre Troyes puisque je partais avec les bus des Troyens. J’ai aussi pu faire le match contre Rennes avec les enfants, il y a trois ans, pendant les vacances. On va essayer à présent de poser nos vacances pour aller voir un match de Monaco car c’est loin pour nous. Qu’est-ce que j’aimerais que la téléportation existe pour être au Louis-II tous les week-ends !

Hormis Auxerre où tu seras donc présent, as-tu réalisé d’autres déplacements ?

Bien sûr, j’essaie de me rendre à Paris, à Lyon, au Havre, à Reims, à Strasbourg et à Metz lorsqu’ils sont en Ligue 1. Quand l’on joue Troyes, c’est encore mieux. Nous avons une vie de famille et avec les enfants, ça peut être parfois difficile. L’avantage de Monaco, et c’est pour ça que nous sommes nombreux en parcage, est que nous pouvons voir plusieurs matchs à côté de chez nous.

Et en Europe ?

Non, je n’ai pas encore eu la chance de faire un match européen. Cette année, je voulais en faire un avec Sandro si jamais il y avait une rencontre pas loin aux Pays-Bas, en Allemagne ou en Belgique. Malheureusement, le tirage en a décidé autrement. Il y a l’affiche à Arsenal qui aurait pu être jouable mais cela tombe le 11 décembre, en plein pendant l’école. On aurait fait les passeports et on y serait allés. Ce sera peut-être pour plus tard dans la compétition.

Tu fais partie du groupe Munegu 51. Depuis quand en fais-tu partie ?

Je me carte au Munegu 51 un peu quand j’en ai envie. Je ne suis pas abonné tous les ans. J’ai repris une carte cette année pour les 100 ans parce que je sais qu’il va y avoir pas mal d’événements prévus.

On nous propose par exemple de descendre pour le match de Montpellier à la fin du mois pour célébrer le Centenaire, malheureusement je ne pourrai pas y aller. En revanche, s’il y a un match de Coupe d’Europe ou de Coupe de France pas loin, l’avantage d’être carté est que l’on a des places, il n’y a pas besoin de chercher.

J’imagine que tu possèdes pas mal de maillots depuis le temps que tu supportes le Club ?

J’en ai un peu bien sûr mais je n’ai pas une collection incroyable. J’en prends un tous les ans mais je n’ai pas de maillots portés par les joueurs par exemple. Pour mes 40 ans, ma femme m’a offert le beau maillot porté de Radamel Falcao. Toujours pour mes 40 ans, l’un de mes amis habitant sur Nice avait pu faire une vidéo avec Falcao me souhaitant mon anniversaire, c’était un beau souvenir.

Souvent, mon fils reçoit des messages vidéos d’anniversaire des joueurs de l’AS Monaco parce que la personne en question peut parfois les voir à la sortie de l’entraînement. Il y a deux ans, grâce au calendrier de l’Avent organisé par le Club, il a par exemple gagné les gants d’Alexander Nübel. Ils sont aujourd’hui encadrés à la maison. J’ai aussi un vieux maillot rétro Coq Sportif que je ne porte pas trop pour ne pas l’abîmer.

J’aimais beaucoup Lucas Bernardi et le tandem qu’il formait avec Andreas Zikos au milieu de terrain. J’avais d’ailleurs son maillot. J’ai aussi apprécié Jürgen Klinsmann ou Enzo Scifo. Sans oublier Claude Puel qui était l’une des images du Club puisqu’il n’a joué que chez nous. Dans l’effectif actuel, j’adore Breel, c’est un mec qui mouille le maillot, il est incroyable comme joueur.
JulienSupporter de l'AS Monaco

Tu m’as déjà parlé de Gérald Passi et Radamel Falcao, est-ce qu’il y a d’autres joueurs qui t’ont marqué dans ta vie de supporter ?

La paire Trezeguet-Henry était exceptionnelle pour nous mais l’une de mes plus grandes fiertés est de voir tous les champions du Monde 1998 formés chez nous (Henry, Trezeguet, Petit, Thuram, ndlr.). Pour moi, l’AS Monaco est le meilleur club formateur car les plus grands joueurs sortent d’ici à l’image de Kylian Mbappé.

J’aimais beaucoup Lucas Bernardi et le tandem qu’il formait avec Andreas Zikos au milieu de terrain. J’avais d’ailleurs son maillot. J’ai aussi apprécié Jürgen Klinsmann ou Enzo Scifo. Sans oublier Claude Puel qui était l’une des images du Club puisqu’il n’a joué que chez nous. Dans l’effectif actuel, j’adore Breel, c’est un mec qui mouille le maillot, il est incroyable comme joueur.

Pour terminer, quel est ton pronostic pour le match de ce week-end ?

On va gagner, on ne peut pas perdre là-bas. Un petit 2-0 serait très bien. Il faut qu’on gagne pour effacer le match nul contre Lens. Je veux être champion pour les 100 ans, ce serait magnifique. Mbappé est parti du PSG, il y aura la place.


📢 Pour rejoindre les Munegu 51 :

Responsable : Mathieu Cocu
Adresse : 65 Avenue d’Epernay – 51100 REIMS
Tél : 07 61 49 04 44
Mail : munegu51@gmail.com
Site web : http://supp.ardennes.0208.free.fr

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