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Partout Toujours 18 avril 2021, 11:00

Ibrahima Ngom : "Mon beau-père m'a fait devenir fan de l’AS Monaco"

Ibrahima Ngom : "Mon beau-père m'a fait devenir fan de l’AS Monaco"
Pour célébrer la présence systématique de nombreux supporters monégasques dans les parcages à l’extérieur (hors période de Covid), asmonaco.com vous propose avec Triangle Intérim une série dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc. Pour ce dix-septième épisode, partez à la découverte d’Ibrahima à Bordeaux, originaire du Sénégal.

Le match aller contre les Girondins de Bordeaux avait tourné à la démonstration pour les hommes de Niko Kovac au Stade Louis-II (4-0). Marqué notamment par les deux premiers buts de Kevin Volland avec la Diagonale sur les épaules. Cette rencontre lançait alors parfaitement un mois de novembre qui verra l’AS Monaco terminer invaincu avec quatre succès. Aujourd’hui troisièmes au classement, les Monégasques voudront rééditer une telle performance face à des Marine et Blanc quinzièmes et en grande difficulté. Ces derniers n’ont en effet remporté qu’un match lors des 12 derniers disputés.

Ibrahima, une passion transmise par son beau-père

Ibrahima regardera ce match de la 33e journée de championnat avec attention. Lui qui ne manque pas une rencontre du club depuis 1999, année où il devient supporter des Rouge et Blanc. Originaire du Sénégal, il possède un diplôme de danseur chorégraphe, mais travaille aujourd’hui en plomberie, dans le réseau Triangle intérim. Installé en France depuis maintenant cinq ans, il vit à présent à Bordeaux.

Issu d’une famille qui aime le foot, suivre ce sport était donc une évidence pour lui. Et c’est grâce à son beau-père qu’il tombe amoureux du club de la Principauté. Également supporter, il lui parlait de l’histoire de l’AS Monaco ainsi que des joueurs qui ont évolué dans cette équipe. Avant le déplacement de Benjamin Lecomte et ses coéquipiers, rencontre en Gironde avec ce passionné du club.

Bonjour Ibrahima. Tout d’abord, comment es-tu devenu supporter de l’AS Monaco ?

J’ai grandi dans une famille qui aime le foot. On a des joueurs de foot et un arbitre dans notre famille. Le foot fait donc partie de notre famille. Avant 1995, on n’avait pas les matchs en direct. Puis nous avons eu accès à Canal+ Horizons au Sénégal et nous pouvions regarder les rencontres. Le samedi et le dimanche, on était alors entre hommes à regarder toute la journée le championnat français.

Nous avons des supporters de Marseille et de Monaco. Mais celui qui m’a fait aimer le club, c’est mon beau-père. Il est fan de l’AS Monaco depuis très longtemps et il me parlait de l’histoire du club, des joueurs… C’est comme ça que je suis devenu amoureux en 1999. Depuis, je suis tous leurs matchs, je regarde leur classement, l’actualité. Je suis l’équipe comme un vrai fan.

Es-tu déjà allé au Stade Louis-II ?

Non jamais, mais j’aimerais bien assister à un match. En revanche, j’ai effectué deux déplacements au Matmut Atlantique lors de Bordeaux-Monaco. Malheureusement, je n’ai pas eu la chance d’assister à la finale de Coupe de la Ligue en 2018, car je n’étais pas sur Bordeaux ce week-end là.

Quel match de l’AS Monaco reste dans ta mémoire ?

C’est le match contre le Real Madrid en 2004. Dans chaque pays, je supporte une équipe. A ce moment-là, j’étais aussi pour le Real. Mais je souhaitais une victoire finale des Rouge et Blanc puisqu’ils n’avaient jamais eu la chance de gagner la compétition, ni même d’aller en finale. A l’époque, j’avais des potes qui me disaient : « Ne te fatigue pas, ce ne sera pas encore pour cette fois ». Mais j’y croyais à 100%. J’ai fait alors des paris avec eux et j’ai gagné. C’est pour cette raison que cette rencontre reste gravée dans ma mémoire. En plus, ce match retour a été gagné avec la manière. Que demander de plus ?

Quel est le joueur qui t’a le plus marqué ?

Je dirais Thierry Henry et Emmanuel Petit. C’était la période où je commençais vraiment à être dedans. Je connaissais tout. A ce moment-là où je suis réellement tombé amoureux, Thierry Henry m’a beaucoup marqué car c’était un joueur formé au club.

Comment vois-tu la fin de saison, alors que l’équipe a déjà entamé le sprint final ?

Je suis plutôt confiant. Je ne nous vois pas sortir des trois premiers et on peut rattraper Paris. On est sur une bonne dynamique. En début de saison, on marquait beaucoup mais on en encaissait trop également. Niko Kovac et son staff ont depuis équilibré l’équipe. Et cela fonctionne car nous encaissons moins de buts et en inscrivons davantage. Jusqu’à la fin de saison, je ne pense pas qu’il y ait de faux pas comme cela a pu arriver à Strasbourg.

En revanche, le titre va être compliqué puisque l’on est en concurrence avec Lille, une équipe sur la même dynamique. Paris peut perdre sa 2e place mais Lille a la chance du champion. Pour les déloger de la 1ère place, ce sera très compliqué.

En tant que sénégalais, que penses-tu de la venue de Krépin Diatta au club ?

Pour cette année-là, il va gratter seulement quelques minutes par-ci, par-là. Niko Kovac a déjà installé une équipe qui fonctionne à merveille. Là où l’équipe est tellement rodée, il est difficile de se faire une place tout de suite. Mais il répond aux attentes de l’équipe pour le moment. Je suis persuadé qu’il a un grand potentiel. Après une bonne préparation estivale, je sais qu’il pourra gagner une place de titulaire la saison prochaine.

Pour finir, comment envisages-tu le match de dimanche face aux Girondins ?

Je vois une victoire de Monaco. Il pourra y avoir des buts côté bordelais mais je sais qu’à la fin, Monaco s’imposera. Je pense à une victoire 3-1.



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