2004. UEFA Champions League
Après avoir éliminé successivement le Lokomotiv Moscou, le Real Madrid et Chelsea, l’AS Monaco atteint la finale de la Ligue des Champions 2004 face à Porto. S’ils s’inclinent malheureusement (0-3), l’épopée restera quant à elle éternelle.
C’est une date qui ne laisse personne indifférent. Même les plus jeunes supporters de l’AS Monaco, qui n’ont pas eu la chance d’assister à cette épopée de légende, dont l’épilogue fut malheureusement une défaite. Une chute au niveau de la dernière marche. Il y a 18 ans jour pour jour, les Rouge et Blanc de Didier Deschamps et Ludovic Giuly s’inclinaient en finale de la Ligue des Champions contre le FC Porto de José Mourinho (3-0). Un revers qui aura donc laissé place à deux sensations très distinctes avec le temps : la tristesse et la fierté.
Un parcours plus fort que la défaite en finale
La tristesse tout d’abord, celle d’avoir échoué au dernier stade d’un parcours magnifique dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Et la fierté malgré tout d’avoir vu cette si jeune et talentueuse équipe monégasque se hisser en finale d’un tel évènement. Car même si l’amertume est toujours présente dans la bouche des supporters du club de la Principauté, 18 ans après, notamment au moment de repenser à la sortie précoce sur blessure du capitaine rouge et blanc, le parcours reste lui, encore à ce jour, exceptionnel.
🔙 𝑶𝒏 𝒕𝒉𝒊𝒔 𝑫𝒂𝒚 🆚 @realmadrid ✨
1⃣7⃣ ans déjà… Le temps passe, les frissons restent ❤️🤍 pic.twitter.com/FBbkNj15Iv
— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) April 6, 2021
Éliminer le grand Real Madrid des Galactiques en quart de finale, celui de Zinédine Zidane, Ronaldo, Luis Figo, Raul, Iker Casillas et Roberto Carlos. Et balayer ensuite le Chelsea de Frank Lampard en demie, sont des exploits qui demeureront éternellement. Alors oui cette finale à Gelsenkirchen, avec un parcage monégasque plein à craquer, a laissé une trace indélébile dans le coeur des fans Rouge et Blanc. Une blessure béante, issue de la frustration de n’avoir pas pu lutter à armes égales face au FC Porto du magicien Deco, auteur du deuxième des trois buts de la rencontre.
Une génération qui aura marqué les esprits
D’autant plus quand on sait qu’en face, l’ancien monégasque Costinha participera à ce succès face à son ancien club, celui avec qui il avait précédemment remporté le 7e titre de champion de France de l’histoire de l’AS Monaco en 2000. Les réalisations de Carlos Alberto juste avant la mi-temps (39e), ainsi que celles de Deco (71e) et Dmitri Alenitchev (75e), coup sur coup en seconde période, ne relèvent presque que de l’anecdote. On retiendra ainsi qu’on a vu naître cette année-là, une équipe pétrie de talent, dotée d’un état d’esprit conquérant et capable de battre n’importe quel adversaire.
Hari ini 16 tahun silam…@FCPorto 🆚️ @AS_Monaco, final tak terduga. 😳#UCLfinal #OnThisDaypic.twitter.com/rZjViPjRHz
— GOAL Indonesia (@GOAL_ID) May 26, 2020
Julien Rodriguez, Gaël Givet, Sébastien Squillaci, Patrice Evra, Jaroslav Plasil, Jérôme Rothen, Ludovic Giuly… La simple évocation de ces noms suffit en effet au bonheur des supporters rouge et blanc. Celui de se remémorer, année après année, le plus grand exploit de l’histoire du club sur la scène européenne. En espérant que cette tradition initiée par Arsène Wenger, de porter haut les couleurs monégasques en Ligue des Champions, perdure encore longtemps.
En attendant, voici la feuille de match et le résumé de cette finale qui reste emblématique malgré tout. Et pour toujours !
La feuille de match :
Ligue des Champions 2003-2004 – Finale (Gelsenkirchen)
AS Monaco 0-3 FC Porto
Mi-temps : 0-1
Buts : Carlos Alberto (39e), Deco (71e) et Alenitchev pour le FC Porto
Avertissements : Nuno Valente (29e), Carlos Alberto (40e) et Jorge Costa (77e) pour le FC Porto
AS Monaco : Roma – Ibarra, Rodriguez, Givet (Squillaci, 72e), Evra – Cissé (Nonda, 64e), Bernardi, Zikos – Giuly (Pršo, 23e), Morientes, Rothen
Entraîneur : Didier Deschamps
Porto : Vito Baía – Paulo Ferreira, Jorge Costa, Ricardo Carvalho, Nuno Valente – Pedro Mendes, Costinha, Maniche – Deco (Pedro Emanuel, 85e) – Carlos Alberto (Alenitchev, 60e), Derlei (McCarthy, 78e)
Entraîneur : José Mourinho