Gaël : "L'épopée de 2003-2004 a confirmé ma passion pour le Club"
Poursuivre la mini-série. Tel est l’objectif de l’AS Monaco sur le terrain du Clermont Foot dimanche à 17h. Invaincus depuis trois matchs toutes compétitions confondues (2 victoires, 1 nul), les Rouge et Blanc restent sur un succès en championnat face à Saint-Etienne (3-1). Opposés à des Clermontois onzièmes au classement, les Asémistes veulent donc poursuivre leur remontée et retrouver les premières places.
20 ans d’amour pour les Rouge et Blanc
Cette rencontre sera suivie du Stade Gabriel-Montpied par Gaël. Supporter de l’AS Monaco depuis les années 2000, cet enseignant chercheur de 34 ans a en effet pris une place pour pousser Wissam Ben Yedder et ses coéquipiers vers une nouvelle victoire. Passionné depuis l’adolescence et détenteur d’une douzaine de maillots, il nous raconte son amour du Club, scellé depuis la magnifique épopée de la saison 2003-2004. Rencontre.
Bonjour Gael. Depuis quand es-tu supporter de l’AS Monaco ?
J’ai commencé à supporter le Club autour des années 2000 lors de l’époque de Fabien Barthez, David Trezeguet et Thierry Henry. Puis l’épopée en 2003-2004 n’a fait que confirmer ma passion et l’a définitivement scellé. J’étais alors adolescent et j’étais à fond. J’ai commencé à suivre tous les matchs et acheter des maillots. Étant originaire de l’Aveyron, il n’y a pas vraiment de clubs autour hormis Toulouse. La plupart était pour Marseille ou Paris mais les performances sportives et le jeu produit ont fait que je me suis accroché à l’AS Monaco.
Quel est le match qui reste gravé dans ta mémoire ?
Je dirais le quart de finale retour de Ligue des Champions entre l’AS Monaco et le Real Madrid lors de cette fameuse épopée. Je me rappelle que j’étais chez ma tante. J’étais tout seul à le regarder. Il y avait des enfants à bas âge, je ne pouvais donc pas crier. Je courais dans l’appartement pour ne pas faire trop de bruit. C’est l’un des matchs où je me rappelle parfaitement où j’étais. En revanche, j’ai complètement oublié la finale face à Porto. Ma mémoire a dû faire un tri sélectif de cet événement (rires).
Et plus récemment ?
Dans les périodes récentes, je pense au match de championnat qui opposait l’AS Monaco à Dijon en 2017. Je me souviens que l’on perd 1-0 à la mi-temps puis Radamel Falcao claque deux coups francs dans les deux lucarnes (le premier l’avait été sur la barre transversale puis suivi par Nabil Dirar ndlr.). Cela m’a vraiment marqué car le Colombien était une belle figure de proue et il nous a sorti une sacrée épine du pied. Ces deux buts étaient une belle mise en lumière pour tout ce qu’il a réalisé sportivement. Lors de ces cinq dernières années, il reste l’un des joueurs les plus marquants.
👏 Avec 46% des suffrages, le sublime coup franc de @FALCAO contre Dijon est votre #TopBut d'avril !!! 🔝⚽️ pic.twitter.com/flKvdRdNt1
— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) May 6, 2017
Justement, quel est le joueur qui t’a le plus marqué ?
J’ai beaucoup aimé Thomas Lemar. Pour l’avoir vu jouer, il m’avait beaucoup marqué de par sa personnalité plutôt discrète. Techniquement, il était également très bon. J’ai adoré aussi Bernardo Silva qui était très fort. Parmi les joueurs plus anciens, j’adorais Lucas Bernardi. C’était un battant et un chien sur le terrain.
J’ai aussi bien aimé Maicon au poste de latéral droit. C’était un joueur fantasque. Il y a aussi Radamel Falcao et son leadership, Ludovic Giuly, Dado Prso… C’est difficile de n’en sortir qu’un seul. Si je devais en sortir deux, je dirais Lucas Bernardi et Thomas Lemar.
Es-tu déjà venu au Stade Louis-II ?
Non, je n’y suis encore jamais allé à mon grand regret. Habitant à Clermont, il est compliqué d’aller voir un match. En revanche, je suis allé à la Turbie plein de fois lorsque j’étais en vacances dans la région. La dernière fois, c’était en 2016. Je me rappelle que Kylian Mbappé partait à pied du centre d’entraînement jusqu’au bas de la Turbie pour que quelqu’un vienne le chercher.
Andrea Raggi avait été très sympa et avait pris le temps de faire des photos avec tout le monde. Il était très souriant et agréable. Mais d’une manière générale, tout le monde était sympa. Il y avait une très belle proximité avec les supporters. J’avais pu faire des photos avec les trois-quarts de l’équipe. Tous les joueurs avaient joué le jeu.
As-tu effectué des déplacements ?
Oui plusieurs fois. Je suis notamment allé les voir en Coupe de France à Sochaux. Ce soir-là, on avait malheureusement perdu sur le score de 2-1 au Stade Bonal. Le dernier déplacement que j’ai pu effectuer était à Dijon en 2017, quelques mois après le titre. Cette fois, nous avons gagné 4-1 grâce à un triplé de Radamel Falcao. Il y avait une super ambiance entre les supporters monégasques et dijonnais. Je me rappelle que tout le public de Dijon avait applaudi les joueurs de l’AS Monaco.
Possèdes-tu des maillots ?
Je pense que j’ai une douzaine de maillots. Cela a commencé par celui de la saison 2003-2004. Celui que je préfère est le maillot doré floqué Camel Meriem. La tenue avait la classe. Je possède également des tenues d’entraînement. J’essaie d’en acheter un tous les ans ou tous les deux ans.
Comment vois-tu le match à Clermont ?
Je suis déjà content d’être de retour au Stade. Pour le match, je trouve qu’on manque de réussite par rapport à ce qu’on a pu observer lors des six derniers mois. Clermont pratique du jeu. Il ne faudra pas les mettre dans une dynamique positive car ils sont capables d’inscrire deux ou trois buts à de grosses équipes comme contre Lyon (score 3-3 ndlr.).
Mais si nous jouons sérieusement, on peut aller gagner là-bas. Face à Saint-Etienne, Wissam Ben Yedder et Kevin Volland ont repris confiance en marquant. J’ai également trouvé que Myron Boadu avait fait une bonne première mi-temps. En pronostic, je dirais une victoire 2-1 pour nous.