Delio Onnis, un buteur de légende parmi les légendes
Né en Italie, Delio Onnis grandit en Argentine, auprès de ses parents qui sont installés dans le pays sud-américain. L’attaquant intègre dès l’âge de 15 ans le Club Almagro qui évolue en deuxième division argentine. Là-bas, il démontre déjà toutes ses qualités de buteur, ce qui lui permet d’être repéré puis recruté par le Gimnasia. Dans cette équipe, qui fait partie des meilleures du pays, il marque 53 buts en 95 matchs de championnat. Des performances qui ne laissent pas insensibles plusieurs écuries européennes.
Révélation au sein du championnat de France
Delio Onnis traverse alors l’Atlantique et débute sa carrière sur le Vieux Continent au Stade de Reims, doté d’une belle réputation à l’époque. Dans un nouvel environnement, l’attaquant prend ses marques au fur et à mesure et parvient à marquer tout de même 39 buts durant les deux saisons qu’il dispute en Division 1. Après deux exercices en Champagne, l’Italo-argentin débarque sur le Rocher en 1973. L’adaptation est réussie, il fait trembler les filets à 96 reprises lors des ses trois premières saisons sous la Diagonale.
Malgré une descente en division 2 lors de la saison 1976-1977, Delio Onnis guide le club vers une remontée immédiate. Sous les ordres de Lucien Leduc cette saison-là, les Rouge et Blanc signent une réaction immédiate et retrouvent l’élite dès l’exercice suivant. L’AS Monaco signe son retour en forme, puisqu’en plus de retrouver la Division 1, l’AS Monaco remporte en 1978 le titre de champion de France. Comme si cela ne suffisait pas, le club de la Principauté s’adjuge un trophée national, la Coupe de France, que Delio Onnis et ses coéquipiers ajoutent à leur palmarès en 1980.
Une empreinte indélébile
Son opportunisme fait de lui, encore aujourd’hui, le meilleur buteur de l’histoire de la première division avec au total 299 buts marqués (dont 157 avec l’AS Monaco). Delio Onnis est également le meilleur buteur du club des Rouge et Blanc avec 223 réalisations (toutes compétitions confondues). Sa qualité de finition et son sens du placement ont fait de lui l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur, numéro 9 qu’ait connu le Club de la Principauté. Aux côtés de Christian Dalger, Jean-Luc Ettori, Jean Petit ou encore Rolland Courbis, l’italo-argentin était l’âme d’une génération dorée de l’AS Monaco.
😴 L'improbable rêve prémonitoire de Delio Onnis…
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— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) May 1, 2018