Caio Henrique : "La Ligue 1 est un championnat très physique"
Il a délivré sa première passe décisive à Kevin Volland face à Angers, samedi dernier (succès 3-0). Arrivé à la toute fin du mois d’août en Principauté, il a eu le temps de monter en puissance au niveau de la préparation physique, jusqu’à délivrer de très belles prestations dès le mois de novembre. Appelé depuis avec la sélection olympique brésilienne, Caio Henrique semble désormais s’épanouir en Ligue 1. C’est en tout cas ce qu’il a laissé entendre en conférence de presse, à deux jours d’affronter Montpellier au Stade de la Mosson (21h à huis-clos).
Bonjour Caio. Comment juges-tu ton début de saison et ton adaptation ?
Oui je suis content de mes premiers mois sur le Rocher. C’est évidemment un championnat qui est différent de ce que j’ai connu auparavant en Espagne et même au Brésil. La Ligue 1 est un championnat qui est très physique, très rapide, donc je m’adapte jour après jour. Je retiens beaucoup de positif. A moi de m’adapter encore et de continuer à aider l’équipe.
Quels sont les points sur lesquels tu aimerais t’améliorer ?
Il y a toujours des aspects que l’on peut travailler. Je pense que je peux encore m’améliorer dans le secteur défensif par exemple, car comme je disais le championnat est très rapide, et je peux donc encore progresser sur cet aspect défensif.
Peut-être également au niveau de la spontanéité ?
C’est une des choses que j’essaye de travailler à l’entraînement évidemment. Il y a aussi des situations en match où je décide, où je suis proche de la ligne et quand je vois qu’il n’y a personne pour le reprendre, j’essaye de repiquer pour trouver la meilleure solution. Mais effectivement c’est un aspect que je veux travailler encore pour pouvoir progresser.
Comment avez-vous senti Wissam Ben Yedder ces derniers jours ?
Wissam est un exemple, c’est un guide pour nous tous et spécialement pour tous les jeunes. Quand vous êtes un grand attaquant, c’est forcément frustrant de connaître des périodes sans marquer. Je suis sûr qu’il va retrouver le chemin du but rapidement. Et c’est aussi à nous ses coéquipiers de l’aider à retrouver la confiance de marquer à nouveau.
Des choses ont-elles été travaillées à l’entraînement pour l’aider à retrouver l’efficacité ?
Je pense qu’il y a un travail collectif qui est fait, la réponse viendra de l’équipe. C’est à nous de le mettre dans les meilleures dispositions. Wissam est tranquille, il sait qu’il va bientôt marquer à nouveau et nous avons confiance en lui.
Qu’en est-il de la discussion au niveau de la baisse des salaires ?
Nous connaissons parfaitement la période difficile que nous traversons dans le monde, et pas seulement dans le football. On connaît les difficultés de notre époque. C’est un sujet que nous devons aborder tous ensemble, je ne peux pas prendre de décision seul depuis mon pupitre. Si à l’issue des discussions entre les joueurs il y a un accord, je serai bien évidemment heureux de faire un effort. Mais je pense que c’est une décision qui doit se prendre de manière collective.
Comment expliques-tu ta réussite ici par rapport à ton expérience à l’Atlético Madrid ?
Je dirais que j’avais peut-être un manque de maturité quand je suis arrivée en Espagne à 18 ans. Je pense qu’il y avait un problème d’adaptation, je découvrais l’Europe et le championnat espagnol. Aujourd’hui ça va beaucoup mieux, je me sens plus épanoui et ça se ressent du coup dans mes performances.
Dirais-tu qu’il y a des similitudes ou des différences entre Diego Simeone et Niko Kovac ?
Chaque entraîneur possède son style de jeu. Diego Simeone est davantage un entraîneur défensif je pense. Alors que Niko Kovac essaye d’être porté vers l’avant et de proposer du jeu. C’est un entraîneur beaucoup porté vers l’offensive selon moi. Je vous avoue que j’ai été frappé en revanche par les similitudes sur la gestion de la perte de balle et du pressing à appliquer dès lors, entre ces deux coachs. C’est quelque chose que j’ai été habitué à travailler à l’Atlético, donc sur ce point effectivement il existe des similitudes dans leur philosophie.
