Brigitte : "Mon histoire avec l'AS Monaco a démarré en colonie de vacances"

Même si elle habite près de Reims, la seule formation rouge et blanche que Brigitte supporte depuis toujours, c’est l’AS Monaco. Depuis maintenant 43 ans, celle qui a découvert le club de la Principauté en colonie de vacances ne l’a jamais lâché. Avec ses acolytes des Munegu 51, elle sillonne ainsi la France pour supporter le club du Rocher, qu’il pleuve ou qu’il neige. Alors avant la rencontre alléchante face à Reims, pars à la découverte de cette secrétaire de 52 ans, grande fan de Jean-Luc Ettori. Portrait ✍️

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Vous serez plus de 𝟭𝟬𝟬𝟬 ce samedi pour soutenir nos Rouge & Blanc au Stade Auguste-Delaune !

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— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) October 5, 2023

Bonjour Brigitte. Comment ton amour pour l’AS Monaco a-t-il débuté ?

Tout a commencé en 1980. À cette époque, je me trouvais en colonie de vacances avec mon frère. Pour occuper les enfants dans ce genre d’endroits, on organise des animations, et nous nous sommes retrouvés à faire un match de football. J’étais dans une équipe qui s’appelait « AS Monaco », et mon frère était dans l’équipe d’en face qui s’appelait « FC Nantes ».

Bon, je ne me souviens pas du résultat final (rires), mais tout est parti de là. Quand nous sommes rentrés à la maison, on a commencé à suivre l’émission Stade 2 tous les dimanches, mon frère est devenu fan des Canaris, et moi des Rouge et Blanc. C’était la guerre entre nous, on regardait tout le temps quel club était devant l’autre, et ça fait 43 ans que ça dure.

Quels sont tes meilleurs souvenirs avec le Club ?

J’en ai plein, mais les meilleurs sont la victoire face au Real Madrid en Ligue des Champions, lors de la saison 2003-2004, avec quand même Zinedine Zidane et David Beckham en face. C’était sous l’ère Didier Deschamps, avec Morientes, Giuly et compagnie. Je me souviens aussi d’un 9-0 face à Bordeaux en 1986, il m’avait marqué parce qu’un score pareil, en Division 1, et face aux Girondins, il fallait tout de même le faire.

Es-tu déjà venue au Stade Louis-II ? Si oui, quel souvenir gardes-tu de ton passage en Principauté ?

Bien sûr ! La première fois que je suis venue, j’étais toute petite, c’était encore l’époque de l’ancien Stade Louis-II. J’étais en vacances avec mes parents sur la Côte d’Azur, mais je n’en ai malheureusement pas beaucoup de souvenirs. J’y suis retourné quelque temps après pour un Monaco-Toulouse en 1987, où on avait gagné 5-1.

Par la suite, je n’ai plus trop eu le temps de redescendre dans le Sud, et la dernière fois que j’y suis allé, c’était la saison dernière pour la rencontre face à Marseille. C’est le souvenir le plus important pour moi, il a une saveur sentimentale, parce que ça faisait 35 ans que je n’étais pas descendue. Ce n’est pas toujours simple quand on travaille.

Parmi tous les joueurs ayant porté la tunique rouge et blanche, lesquels t’ont marqué ?

(Sans hésiter) Mon premier coup de foudre, c’était Jean-Luc Ettori ! Je suis fan des gardiens, et c’était le premier que j’ai connu avec l’AS Monaco. Il m’a beaucoup marqué parce qu’il a eu une carrière très longue, et c’est aussi le recordman des matchs joués avec l’AS Monaco. Après, il y en a évidemment eu d’autres, et à d’autres postes comme Manuel Amoros, Daniel Bravo ou encore Bruno Bellone.

🧤 La 𝙇𝙚𝙜𝙚𝙣𝙙𝙚 Jean-Luc Ettori est au Stade Louis-II 🇲🇨 ce soir pour #ASMSCO 👍 pic.twitter.com/Y5oIDEzHhH

— AS Monaco 🇲🇨 (@AS_Monaco) February 4, 2020

Ça a continué après avec la paire anglaise Mark Hateley-Glenn Hoddle, puis la bande Emmanuel Petit, Ludovic Giuly, David Trezeguet et Jérôme Rothen. Et dans une période plus récente, j’ai adoré Radamel Falcao, mais mon chouchou, c’était Bernardo Silva, une vraie petite pépite ce joueur ! Même depuis son départ, je continue de suivre ses performances, j’aime beaucoup sa façon de jouer.

Malgré la distance, tu donnes de la voix pour ton club en faisant partie d’un groupe de supporter. Quand as-tu commencé ?

Oui, je fais partie des Munegu 51, je suis la secrétaire de l’association. On compte actuellement 70 membres, et on organise beaucoup de déplacements dans le Nord et l’Est de la France, mais la philosophie du groupe, c’est : « si le déplacement nous plaît, on le fait ». Je suis par exemple partie avec mon président pour soutenir les Monégasques à Bordeaux.

On avait fait 24h de déplacement ! On essaye de mobiliser le plus de monde possible, et on arrive à faire pas mal de choses. Nous sommes fiers de suivre notre équipe, partout et toujours. Quand on sait qu’il y a même des supporters monégasques aux États-Unis, on ne peut que donner encore plus de voix !

Depuis tout ce temps, as-tu une collection dédiée à l’AS Monaco ?

Je garde tous mes billets de matchs (rires), ils sont rangés dans une enveloppe. J’ai également deux maillots, et une précieuse photo qu’un ami monégasque m’a offert : un cliché dédicacé de Danijel Subašić, moi qui suis une fan de gardiens, c’était incroyable de l’avoir. Avec ça, j’ai ma petite collection d’écharpes, casquettes… Elle n’est pas énorme, mais je l’adore.

Seras-tu présente à Reims ce samedi et quel est ton pronostic ?

Bien évidemment que j’y serai. Reims, c’est impossible de le rater, il faut vraiment que je sois malade pour ne pas y aller. C’est à 45 minutes de chez moi, donc je vais faire la route pour être présente à Auguste-Delaune. Pour mon pronostic, je donne le même quasiment à chaque fois : 3-1 pour l’AS Monaco, c’est un score que je sens bien.

Pour rejoindre Munegu 51 :

Responsable : Mathieu Cocu
Adresse : 6 Rue Jeanne Jugan – 51100 REIMS
Téléphone : 07 61 49 04 44
Mail : munegu51@gmail.com
Site web : http://supp.ardennes.0208.free.fr

Retrouve l’agence Triangle Intérim de Reims (51100) :