Bernard Genghini, le gaucher virevoltant de la génération 80
Il n’est pas resté très longtemps au sein du club de la Principauté, mais il aura tout de même marqué les esprits de toute une génération. Par ses dribbles chaloupés et ses buts mémorables, Bernard Genghini n’aura surement pas laissé indifférent les supporters monégasques. Arrivé au pied du Rocher en 1983, il marquera une partie de l’histoire du Club pendant trois saisons, signant de son pied gauche des moments d’anthologie de l’équipe à la Diagonale.
Un buteur des grands soirs
Débarquant sur la Côte d’Azur en provenance de l’AS Saint-Étienne, après des débuts plus que réussis au FC Sochaux, il retrouve toutes ses bonnes sensations avec les Rouge et Blanc. Après deux premières copies plus que satisfaisantes, il remporte la Coupe de France en 1985 face au Paris Saint-Germain (1-0), après avoir marqué le seul but de la rencontre, offrant le quatrième titre de l’histoire du Club dans la compétition.
À jamais le premier
Mais cette année 1985 marquera un autre moment historique entre le milieu offensif et l’AS Monaco. Le 25 janvier de cette même année, à Fontvieille, S.A.S. le Prince Rainier-III inaugure le mythique Stade Louis-II.
Pour son premier match dans sa nouvelle demeure, le club de la Principauté affronte le RC Lens, un jour plus tard. La rencontre, largement dominée par l’AS Monaco (3-0), est marquée par un moment historique : à la 58e minute, Bernard Genghini transforme le penalty, et devient le premier buteur de cette nouvelle enceinte.
Un quadruplé pour son anniversaire
L’année suivante, le milieu offensif participe également pleinement au plus large succès de l’AS Monaco face à Bordeaux (9-0) en inscrivant un quadruplé, le jour de son anniversaire. Après 129 matchs disputés et 57 buts inscrits, le natif de Soultz-Haut-Rhin quitte le Rocher en 1986.
Il ira découvrir le championnat suisse au Servette FC, avant de faire son retour dans l’Hexagone, où il rejoint l’Olympique de Marseille avant de finir sa carrière aux Girondins. Il embrasse par la suite une carrière d’entraîneur au FC Mulhouse, avant de revenir à ses origines, aux commandes de l’équipe B de Sochaux.
Sur le toit de l’Europe
Le gaucher a également fait des merveilles sous le maillot de l’Équipe de France. Formant le célèbre carré magique au côté d’Alain Giresse, Michel Platini et Jean Tigana, il remporte l’Euro 1984. Avec 27 matchs et six buts avec les Bleus, il restera dans la légende de l’entrejeu français.
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