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Partout Toujours 06 janvier 2024, 10:42

Benjamin : "Je suis né à la maternité de Monaco… à Valenciennes"

Benjamin : "Je suis né à la maternité de Monaco… à Valenciennes"
Pour mettre en lumière les supporters monégasques, toujours plus nombreux dans les parcages à l’extérieur, la série dédiée aux soutiens des Rouge et Blanc se poursuit. A l’occasion du premier épisode de 2024, pars à la rencontre de Benjamin, le plus monégasque des Nordistes.

Loin des yeux, près du cœur. Depuis bientôt 11 ans, Benjamin entretient une relation à distance avec le club de la Principauté, avec une dévotion sans pareil. Présent aux côtés des Rouge et Blanc depuis les années Ligue 2, ce policier de 23 ans suit les moindres faits et gestes des hommes à la Diagonale, malgré les centaines de kilomètres qui le séparent du Rocher. Alors avant l’entrée en lice des Monégasques en Coupe de France face au RC Lens, rencontre avec le jeune membre des Munegu IDF, qui nous a conté ses meilleurs souvenirs. Extraits 🎙

Bonjour Benjamin. Pour commencer, comment ton histoire avec l’AS Monaco a débuté ?

Je n’arrive jamais à retrouver le souvenir exact, mais j’ai peut-être une théorie. Je suis né en 2000, l’année du septième titre de champion de France, mais je suis surtout né dans la maternité de Monaco… à Valenciennes ! Je pense que tout vient de là (rires).

Plus sérieusement, mes premiers souvenirs remontent à la saison 2012-2013, époque où le Club évoluait en Ligue 2. Cette année-là, on gagne le titre et on remonte dans l’élite. Au final, je pense que les choses se sont faites naturellement, parce que quand on vit dans le Nord, on ne se dirige pas d’un coup vers l’AS Monaco.

Après tant d’années aux côtés des Rouge et Blanc, quels sont tes meilleurs souvenirs ?

Le premier souvenir marquant restera forcément la première fois que je suis allé voir un match de l’AS Monaco. C’était le 1er avril 2017, le Club affrontait le Paris Saint-Germain en finale de la Coupe de la Ligue à Lyon. J’ai évidemment été déçu du résultat, mais en même temps ravi d’avoir vu mon équipe de cœur pour la première fois.

Cette année a vraiment été magique pour moi. D’abord le titre, la consécration, mais surtout le premier trophée gagné depuis que je supporte le Club. Ajoutons à ça l’épopée en Ligue des Champions, je n’arrive pas à m’enlever de la tête le lob de Radamel Falcao contre Manchester City. Moi qui n’ai pas connu la belle période des années 2000, cette année-là est ma référence en termes de réussite.

Malgré la distance, tu as déjà eu l’occasion de venir au Stade Louis-II. Quels sont tes meilleurs moments vécus au pied du Rocher ?

Je ne pourrai jamais oublier la première fois que j’ai découvert l’enceinte de Fontvieille. C’était en 2019, à l’occasion d’une rencontre face à Lyon. Une belle victoire 2-0 pour les 25 ans des Ultras, c’était un moment parfait. Je garde aussi un très bon souvenir de ma dernière venue en Principauté la saison dernière, lors du succès face au Paris Saint-Germain (3-1). Une soirée de rêve !

Parmi tous ceux que tu as vus passer, quels sont les joueurs qui t’ont le plus marqué ?

J’ai trois joueurs qui occupent une place particulière dans mon cœur, dispersés sur trois époques différentes. En premier, il y a eu Lucas Ocampos, de ses débuts en Ligue 2 jusqu’en Ligue 1. À son départ, j’ai commencé à m’intéresser à Bernardo Silva, et depuis quelques saisons, je suis à fond derrière Aleksandr Golovin.

J’aimerais aussi placer un mot pour Andrea Raggi, qui était un joueur emblématique, amoureux du Club jusqu’à se faire un tatouage après le titre. Niveau loyauté, on ne peut pas faire mieux, il a toujours été là pour nous.

Tu es un jeune membre des Munegu IDF, raconte-nous comment ton aventure a commencé…

Depuis deux ans maintenant, je suis effectivement membre des Munegu IDF, qui sont basés sur Paris, là où je travaille. J’ai même participé au premier déplacement du groupe, alors qu’il n’était pas encore créé. On a fait de superbes déplacements, notamment un séjour de quatre jours à Monaco. On a pu enchaîner avec un AS Monaco-Braga en Ligue Europa, puis une rencontre face au Paris Saint-Germain.

C’était un moment génial, je ne les lâche plus depuis ce jour. J’ai aussi réalisé mes premiers déplacements européens avec eux, comme ceux d’Eindhoven ou Leverkusen. C’est toujours une expérience inoubliable de découvrir le football ailleurs, il est tellement différent d’un pays à l’autre !

Avec le temps, as-tu accumulé quelques objets de collection ou qui ont une saveur particulière ?

J’essaye de garder tous mes billets de matchs, j’ai une petite enveloppe remplie avec tous ceux que j’ai accumulés. J’ai aussi le maillot de Caio Henrique, qui me l’a offert la saison dernière après la défaite contre Nice. Malgré le score, il est resté souriant, j’ai aussi pu faire une photo avec lui. Il me manque beaucoup en ce moment…

Seras-tu de la partie au Stade Bollaert ce dimanche ? 

Je serai bien présent face à Lens ce dimanche, mais aussi le mois prochain, puisqu’on a la chance de faire deux déplacements à Bollaert cette année. Dès que le calendrier tombe, je suis à l’affût, alors cette saison, je suis aux anges ! Pour le pronostic, je ne suis généralement pas très bon pour ce genre de choses, mais je dirais 2-1 pour l’AS Monaco.


📢 Pour rejoindre les Munegu IDF :

Responsable : Jeremy Da Costa
Adresse : 4 Rue des Peupliers – 77540 Le Plessis Feu Aussoux
Téléphone : 06 71 40 39 92
Mail : munegu.idf@gmail.com